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5 tonnes de déchets collectés par l’association à Toulouse en un temps record…

À Toulouse, l’association Champ d’Actions a organisé une nouvelle opération de nettoyage des berges de la Garonne. En trois jours, les bénévoles ont ramassé 5 tonnes de déchets, un record pour la région.

Depuis sept ans, l’association Champ d’Action organise des ramassages de déchets et réunit régulièrement des bénévoles pour nettoyer les berges de la Garonne à Toulouse. Chaque année, l’association organise 70 ramassages et collecte environ 50 tonnes de déchets, avec l’aide de 871 bénévoles.

En nous promenant sur les berges de Gagnac sur Garonne, nous avons été choqués par la quantité de déchets qui recouvraient les berges, les arbres et les bras morts de la rivière. Notre objectif initial était simplement de nettoyer cette petite île et de retourner à nos vies. Cependant, nous avons été attirés par le volume des déchets, le nombre croissant de personnes, d’entreprises et d’organisations désireuses de nous aider, et la présence écrasante de nos déchets dans, sur et à l’intérieur de notre écosystème. Aujourd’hui, plus de 20 000 personnes sont venues protéger notre rivière. Compte tenu de l’état de notre planète, nous pouvons encore faire beaucoup de choses, mais nous ne pouvons pas rester passifs, comme l’indique le site web de Champ d’Actions

5 000 kg de déchets collectés

En 2024, l’association est informée de l’existence d’une décharge située derrière le Casino Barrière de l’île d’Empalot, à quelques mètres seulement du fleuve. Les quantités excessives de déchets accumulés dans cet espace naturel risquaient de tomber dans le fleuve et de finir dans les océans. Face à ce constat, l’association s’est mobilisée en organisant un nettoyage de trois jours.

Florence Ducrocquetz, présidente de l’association Champ d’Actions, a exprimé son désarroi en visitant l’une des plus belles zones humides de Toulouse, transformée en décharge. La quantité de déchets constatée est alarmante, et plus ils explorent, plus ils se rendent compte des tas d’ordures cachés. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu une décharge aussi importante à Toulouse. Cet incident a été signalé par Actu Toulouse après que l’association a collecté cinq tonnes de déchets en seulement trois jours. Il est triste de constater que cette belle région n’est pas préservée comme elle devrait l’être.

Au total, un groupe de 200 bénévoles équipés de bottes, de gants et de sacs poubelles s’est réuni les 6, 7 et 14 janvier pour ramasser les déchets. Après une dizaine d’heures de travail, l’équipe a réussi à collecter 5 tonnes de déchets dans une zone précise et limitée.

Selon la page Facebook de l’association, ce lieu, un bras mort de la Garonne, était une zone humide remarquable sur l’île du Ramier. Il contenait une quantité de déchets rarement vue auparavant, puisque nous avons pu en retirer 5 tonnes en seulement dix heures avec l’aide d’environ 200 bénévoles au cours de trois jours d’action intense.

Une menace pour la santé des Toulousains

Cette fois, le constat est encore plus préoccupant que lors des ramassages précédents car le nombre de déchets ne cesse d’augmenter. Normalement, l’association collecte environ 600 kilos de déchets lors de ses événements, mais cette fois, les volontaires ont ramassé 5 000 kilos, uniquement le long du casino, couvrant une distance d’environ 100 mètres.

Afin de réduire l’accumulation de déchets dans cette zone, l’association a demandé une réglementation plus stricte pour les entreprises. Certains débris ont pu se retrouver ici de manière involontaire, tandis que d’autres ont été déposés délibérément. Des objets tels que du plastique, du polystyrène, des substances toxiques et des sacs d’amiante ont été retrouvés enfouis dans le sol. Les bénévoles ont également collecté des ampoules électriques, des piles, de vieilles télévisions, ainsi que 250 pneus et près de 80 seringues.

La pollution a un impact sur la santé des habitants de Toulouse car les plastiques dégradés sur les berges polluent l’eau de la Garonne, qui est utilisée comme eau potable. En consommant cette eau, les résidents ingèrent des nanoparticules, ce qui accroît les risques de cancer. En outre, cette pollution a des répercussions sur l’environnement, l’écosystème et la faune qui habitent dans cette région naturelle.

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