Benoit de Jimagine: Bonjour Anne-Claire Boshâ bienvenue sur jimagine.org, pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Anne-Claire Boshâ : Bonjour Benoît Delrue, Je suis une artiste, chanteuse, pianiste, peintre, autrice compositrice, ou auteur compositeur, on ne sait plus comment dire aujourd’hui mais j’aime bien la féminisation des noms de notre langue, quoique je ne sois pas non plus férocement accrochée à cela. Je suis sans arrêt en train de créer, seule ou à plusieurs. Des tableaux, des masques, et surtout de la musique. Je ne peux pas vivre sans créer. Ce fut mon moteur de survie. Toujours.
Benoit de Jimagine : Vous venez de sortir un album Jazz, Pouvez-vous nous en parler ?
Anne-Claire Boshâ : J’ai créé un album jazz, intitulé BrightLights composée de 12 titres, 9 standards et 3 compositions.
C’est mon actualité du moment et ce fut un lent et long travail. Je chante sur scène depuis une dizaine d’années et je rêvais fort fort fort de créer cet album. Il m’a fallu beaucoup de temps, de détermination, de ténacité pour réussir à créer ce CD. J’ai rencontré Rémy Lupu, pianiste lors d’une jam et nous avons compris le potentiel de notre collaboration assez vite. Nous avions créé un premier EP, a Good Day avec le contrebassiste Gérard Denis. Qu’on peut retrouver sur mon Bandamp. Les sons mixés par un jeune surdoué du son, Merlin Urwin nous ont plu et je me suis lancée dans cette grande aventure d’un douze titres.
J’ai choisi les titres, parmi mes préférés du jazz, de très grands standards ultras connus et d’autres un peu moins, dans un ordre précis. Mis à la suite les unes des autres, les chansons racontent mon histoire, partant d’une énorme dépression jusqu’à un très grand moment de bonheur, de compréhension de moi, de grand soleil, d’où le titre qui signifie Lumières étincelantes. Chaque chanson dit un moment de ma vie. La dernière chanson Orange Coloured Sky évoque un coup de foudre lumineux. J’ai décidé de rendre ma vie lumineuse et heureuse, définitivement.
Benoit de Jimagine : Quels sont les artistes que vous écoutez le plus, vos influences musicales ?
Anne-Claire Boshâ : J’ai grandi dans une famille où nous n’écoutions pas beaucoup de pop, mais plutôt du classique, les plus grands, Jean Sebastien Bach, Mozart, Chopin, Brahms, Schubert. Mais j’aimais danser avec mes copains, adolescente sur Mickaël Jackson. Je chantais très jeune, toutes les chansons du grand concert de Central Park de Simon et Garfunkel, beaucoup de chansons de Gainsbourg et Piaf. Puis je me suis mis à écouter beaucoup de jazz. Cela a commencé par un cadeau de mon beau-père Bernard et ma mère. Ils m’ont offert Des CD de Thelonious Monk, de Duke Ellington, Billy Holliday. A l’adolescence, je chantais quelques grands standards. J’adorais « A Foggy day ». Puis j’en ai chanté de plus en plus. Mes chanteuses de jazz préférées sont Sarah Vaughan, Billie Holliday, les chanteurs Nat King Cole et Sinatra. Mais j’ai énormément écouté du jazz contemporain, j’apprécie Avishai Cohen le contrebassiste qui sort un album du même titre que le mien quasi en même temps ! J’aime Yaron Herman le pianiste, la guitare de Bill Frisell. J’écoute encore beaucoup de classique et découvre la pop que je connaissais si mal à part Mickael Jackson et Marvin Gaye sur lesquels je dansais beaucoup.
Les deux grandes chanteuses jazz que j’adore aujourd’hui sont Samara Joy et Cyrille Aimé. J’aime aussi le piano de Hania Rani.
Benoit de Jimagine : La musique occupe une grande partie de votre existence quels sont vos centres d’intérêts ou vos passions ?
Anne-Claire Boshâ : La musique est primordiale, vitale, je ne comprends même pas les gens qui n’ont pas d’instrument chez eux. Une maison sans guitare ou piano est bien difficile à vivre toujours pour moi. J’emporte une flûte, ou un petit instrument pour survivre. J’en écoute énormément. Ma vie avant de me lancer totalement dans la musique fut très dure avec deux très longues hospitalisations où seul l’art permet de tenir…
La musique me donne de la force pour supporter ce monde fou de guerres et de désastres. La musique crée un tourbillon de vie et d’amour autour de moi. Comme je suis une créatrice, mes centres d’intérêt sont vastes, je peins énormément aussi et j’écris. Mais en ce moment les médias préférés sont la MUSIQUE et la PEINTURE, ceux qui réconfortent le plus. La musique est plus exigeante et plus cadrée que la peinture, mais les deux pratiques obligent à être dans l’instant, le présent, uniquement dans le présent. Sans pensée parasite. Dans un grand présent total.
Benoit de Jimagine : Pouvez-vous nous parler de votre actualité pour fin 2024 ?
Anne-Claire Boshâ : Mon actualité est de programmer le plus de concerts possibles où nous jouerons avec mes musiciens, cet Album BrightLights. De vendre cet album, de créer le clip qui sera, je crois sur ma chanson « How to be ». Je rêve de tourner ce clip avec Emilie Chedid, la sœur de M, dont j’adore le travail depuis longtemps. Nous sommes déjà en contact. Je suis exposée en ce moment à Carcassonne jusqu’au 1er novembre à la Friche Artistique avec les gravures de mon grand-père. Mes deux prochains projets sont un album Piano et guests avec beaucoup d’improvisations. Et d’aller vers un jazz plus funky avec uniquement mes textes. Et j’espère encore créer en collaboration avec Rémy Lupu.
Surtout je continue de créer musique et peinture. J’adorerai aussi reprendre vraiment l’écriture de textes longs. Nouvelles et romans.
Benoit de Jimagine : Comment faire pour vous contacter ?
Anne-Claire Boshâ : Vous pouvez me contacter via mon site ou les réseaux
Benoit de Jimagine : Merci Anne-Claire d’avoir répondu aux questions et toute l’équipe de Jimagine vous souhaite une bonne continuation dans vos projets.