Le changement, on y passe tous. Tout le temps. Que ça nous plaise ou non.Et souvent, on ne le voit même pas arriver : paf, un matin, c’est là. Surprise !
Changer, parfois, c’est finger in the nose. Mais parfois… c’est l’enfer sur terre. (Oui, genre refaire son mot de passe quand on l’a oublié : même énergie.).Tout dépend de notre attitude. Résister ou accompagner ? Cracher ou sourire ? Parce que spoiler : plus on râle, plus ça fait mal.
Allez, imaginez : le changement, c’est une paire de chaussures. (Promis, c’est mieux qu’une métaphore de coach de vie.)
On a tous eu cette paire magique. Celle qui épouse le pied comme un gant de velours. Celle qu’on regrette de ne pas avoir achetée en 12 exemplaires.Sauf que voilà : un jour, elles sont mortes. Trouées. Usées. Pitié pour vos orteils.
Et là, devant nous : une paire toute neuve. Belle. Solide. Mais… raide comme un bout de bois. On la regarde. On soupire. On remet nos vieilles godasses déchirées. (Team procrastination, bonjour.). Et pourtant… on le sait ! Le neuf, après quelques ampoules et un peu de danse du canard, sera mieux. Plus confortable. Plus stylé. Plus adapté.
Mais changer, c’est toujours ce petit moment d’inconfort. Ce frottement bizarre. Ce « mais pourquoi j’ai fait ça déjà ? ».Moi aussi, pendant que j’écris, je porte mes vieilles baskets. (Oui, celles qui laissent passer l’air ET l’eau.). La paire neuve me regarde du coin du bureau. J’entends presque ses soupirs.
Moralité : changer, c’est dire au revoir au connu, pour embrasser mieux. Ça pique un peu au début. Mais après… on vole.
Jusqu’à la prochaine paire, évidemment.
(Auteur Anonyme)