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Paloma Dineli Chesky : « Memory » — la naissance d’une étoile aux multiples reflets

Il est des voix qui traversent le temps, marquent l’instant, s’inscrivent dans l’âme. Celle de Paloma Dineli Chesky, jeune prodige née entre deux cultures – brésilienne par sa mère, new-yorkaise par son père – est de celles-là. Avec “ Memory “, son tout premier album, elle fait une entrée remarquée sur la scène musicale internationale, portée par une maturité artistique rare, une sensibilité à fleur de peau et une volonté farouche de ne pas entrer dans les cases. À seulement 17 ans, elle s’impose déjà comme une voix à part, singulière et habitée, capable de bouleverser par la justesse de son interprétation, la profondeur de ses textes et la richesse de son univers musical.

Une voix reconnaissable entre toutes – “ Si vous entendez sa voix une fois, vous la reconnaîtrez toujours “ affirment les critiques. Et pour cause : Paloma ne chante pas, elle incarne. Sa voix oscille entre la chaleur feutrée d’une Sade, l’intensité d’une Gladys Knight et la douceur d’une Billie Holiday. On parle d’elle comme d’une “ stylist “, une interprète dont le timbre suffit à définir une identité musicale. Sur scène, elle captive, irradie. En studio, elle sculpte le son comme on cisèle une matière précieuse.

Un album entre jazz, pop, bossa nova et poésie intime – “ Memory “, disponible sur toutes les plateformes, est un projet hybride, à l’image de son autrice : neuf titres mêlant six compositions originales et trois reprises soigneusement choisies. L’album privilégie l’acoustique, les instruments réels, la spontanéité du jeu collectif. On y retrouve Maxwell Barnes au saxophone, Chris Ramirez à la basse, Danno Peterson à la batterie et Michael Hilgendorf à la guitare (également directeur musical), tous issus de la scène new-yorkaise.

Dès les premières notes de “ Summertime “, Paloma revisite le classique de Gershwin avec un groove personnel, entre blues, jazz et sensualité. Plus loin, sur “When the Moon’s Away “, elle explore les zones d’ombre, l’ambivalence des émotions, la beauté et la douleur mêlées : “ Do flowers always bloom when the moon’s away? “, chante-t-elle dans un murmure qui fend le silence.

Parmi les compositions originales, “ Baby Face “ mêle swing et introspection sur les illusions de la jeunesse ; “ Diamonds “ se veut un voyage métaphorique sur l’instant présent ; et “ Memory “, la chanson-titre, est une déclaration d’amour nostalgique à ses étés brésiliens. Quant à “ Sober Now “, chanson la plus populaire de l’album, elle évoque avec finesse la sortie d’une relation toxique, entre fragilité et résilience.

Côté reprises, elle bouleverse avec “ House of the Rising Sun “, donne un éclairage nouveau à “ Summertime “, et émeut jusqu’aux larmes avec sa version tout en délicatesse de “ Corcovado “ de Jobim, chantée en portugais. “ C’est ma manière d’honorer mes racines brésiliennes, de me sentir chez moi, en paix “, confie-t-elle.

Une artiste libre, indépendante et visionnaire – Paloma n’est pas qu’une voix. Elle est aussi une compositrice, une réalisatrice, une productrice. Formée au sein du prestigieux programme Very Young Composers du New York Philharmonic, où elle a étudié piano et composition, elle a été encouragée très tôt à écrire des textes en plus de sa musique. Pendant la pandémie, elle se forme seule à la production sur Logic Pro. À la sortie du confinement, elle enregistre enfin dans un vrai studio, en acoustique, avec de vrais musiciens. L’album “ Memory “ est le fruit de cette transition, de cette maturation. Paloma contrôle chaque aspect de son art : elle écrit ses textes, compose ses mélodies, imagine les storyboards de ses clips, les réalise elle-même. Elle refuse les étiquettes, revendique sa liberté artistique. “ Je ne veux pas être mise dans une boîte. J’aime la pop produite, mais j’ai toujours aimé le jazz, les artistes intemporels. Aujourd’hui, j’explore, je cherche une voix cohérente. C’est qui je suis. “

Une ascension fulgurante mais ancrée dans l’essentiel – Issue d’un foyer artistique – son père David Chesky est compositeur et pianiste, sa mère Patrícia Dinely, actrice classique brésilienne – Paloma a grandi dans un univers où la création est essentielle. Mais elle trace sa route en solitaire. “ Mes parents me soutiennent, mais me laissent totalement libre. Je crée seule, c’est mon monde, mes idées. “ Son talent a déjà été reconnu : lorsqu’en 2023, la célèbre danseuse étoile Michaela DePrince choisit de danser sur la chanson “ Green “ de Paloma lors du gala du Youth America Grand Prix à Lincoln Center, c’est une consécration. “ Michaela était mon héroïne. Sa disparition m’a profondément marquée. Aujourd’hui, chaque fois que je chante Green, c’est en pensant à elle. “

Un avenir sans frontières – Paloma Dineli Chesky n’est pas une étoile filante. Elle est en train de bâtir une œuvre. Une voix, un style, une présence. Elle électrise les scènes de Birdland, City Winery, Dizzy’s Club, ou Café Wha?, et capte le cœur de ceux qui l’écoutent. Elle est une promesse, une incarnation rare d’authenticité et de maîtrise. Son premier album “ Memory “ n’est pas seulement une carte de visite : c’est une déclaration d’intention. Une traversée des émotions humaines, un hommage aux influences, un manifeste d’indépendance artistique.

On ne sait pas encore jusqu’où ira Paloma Dineli Chesky, mais une chose est sûre : elle chante déjà comme si l’éternité lui appartenait.

Les réseaux sociaux de Paloma

Site Web : https://www.palomachesky.com/music

Instagram : https://www.instagram.com/palomadinelichesky

Youtube : https://www.youtube.com/c/PalomaDineliChesky

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