Sacré train qui part à l’heure, tu es de l’autre côté
Plus j’avance vers toi, plus tu pars loin de moi
Ce maudit train qui t’emmène je ne sais où, ma beauté
Mon cœur amoureux saigne de ne plus voir ton minois
Mémoire immortelle, je me souviens de ton regard
Tes yeux si bleus azur, tes cheveux châtains
Je ne voyais que toi, un peu distrait, un peu hagard
Tu m’as regardé avec un joli sourire, je suis comme un gamin
Dans cette immense gare, tu étais là, je t’aimais déjà
Je m’enivre de toi mon inconnue, si merveilleuse Athéna
Je soupire de peur ne plus te croiser à Matabiau ou à Austerlitz
Dans ma tête joue une douce musique de Liszt
Même le soleil est jaloux de ta beauté mon amour
Je ne pense qu’à toi, les secondes qui passent sont des futurs
Tu es comme la Lune qui aime la nuit de velours.
Comment faire pour te retrouver au milieu des voyageurs en villégiatures
Mon chéri, j’ai croisé tes yeux gorgés de soleil, j’ai loupé mon train
Je te vois, tu te prépares à monter dans le wagon transbordeur
Tu as plein de douceurs pour moi et plein d’entrain
Que m’arrive-t-il mon corps frissonne, mes jambes sont en lourdeur
Attends-moi mon bel amour, je suis là, je suis derrière toi
Tu me donneras du bonheur mon chéri jusqu’à la fin de nos jours
Mon amour, je suis maintenant dans tes bras amour
Tu es mon présent et mon avenir, mes membres frémissement d’émoi
Je t’aime mon chéri ! Je t’aime ma chérie !
Poème original de Jean Olmini
Tous droits réservés .