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Octobre Rose, cancer du sein et stéréotypes associés

Dans le cadre d’Octobre Rose, un mois consacré à la détection du cancer du sein, mettons de côté les idées préconçues associées à cette maladie et à son dépistage.

Le cancer du sein représente le type de cancer le plus couramment diagnostiqué chez les femmes.

Vrai

Chaque année, environ 60 000 femmes en France reçoivent un diagnostic de cancer du sein, ce qui en fait le type de cancer le plus courant chez elles. Environ une femme sur huit sera touchée par cette maladie au cours de sa vie, et le risque s’accroît avec l’âge. Près de 80 % des cancers du sein apparaissent après 50 ans.

Cependant, les jeunes femmes peuvent également être affectées par cette maladie. Il est donc conseillé que toutes les femmes effectuent un examen clinique des seins dès l’âge de 25 ans, au moins une fois par an, par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme.

Le cancer du sein n’affecte que les femmes

Faux

Moins de 1 % des cas de cancer du sein touchent les hommes, qui possèdent également une poitrine, même si celle-ci est moins développée. Le risque qu’un homme développe un cancer du sein croît avec l’âge.
Ce type de cancer est souvent détecté chez les hommes âgés de plus de 60 ans. De plus, les hommes ayant un proche parent qui a déjà été atteint d’un cancer du sein sont les plus exposés au risque.

En 2020, Franck Marandet apprend qu’il souffre d’un cancer du sein. Au lieu de se laisser abattre par ce diagnostic, qui est rare chez les hommes, il choisit de s’exprimer par l’écriture, partageant avec légèreté et humour ses ressentis et émotions… C’est une réflexion sur la manière de vivre paisiblement en attendant sa prochaine séance de chimiothérapie. « Fin du monde et poissons rouges »

Si vous êtes âgé de 50 à 74 ans, vous avez accès au dépistage organisé sans frais à avancer. Tous les deux ans, une invitation pour une mammographie de dépistage gratuite vous sera adressée, entièrement financée par l’Assurance maladie. Ce dépistage est accessible à toutes les personnes ayant des droits ouverts auprès de l’Assurance maladie, y compris celles qui reçoivent l’aide médicale d’État (AME).

Le dépistage du cancer du sein concerne uniquement les femmes de 50 ans et plus

Pas tout à fait

Il est crucial de prêter attention à toute modification survenant dans vos seins, peu importe votre âge. Si vous observez des anomalies, il est recommandé de consulter un médecin. Bien que le dépistage organisé soit destiné principalement aux femmes âgées de 50 à 74 ans, il est possible qu’une mammographie soit recommandée en dehors de cette tranche d’âge, surtout en cas d’antécédents personnels ou familiaux. N’hésitez pas à en discuter avec votre médecin.

L’examen de dépistage du cancer du sein est douloureux

Faux

L’examen de dépistage du cancer du sein tend à être plus désagréable que réellement douloureux. Il consiste en un examen effectué par un professionnel de santé, suivi d’une mammographie. Au cours de cette mammographie, le sein est pressé entre deux plaques pendant quelques secondes, ce qui peut provoquer une gêne temporaire. Si des inquiétudes subsistent, il est recommandé d’en discuter avec le radiologue ou le manipulateur afin qu’ils puissent vous apporter des assurances.

Étant donné que je n’éprouve aucun symptôme, il n’est pas nécessaire que je me fasse dépister.

Faux

Le cancer du sein peut évoluer sans présenter de symptômes. Le dépistage aide à l’identifier avant que des signes visibles, tels qu’une rougeur, une déformation ou un retrait du mamelon, n’apparaissent, ce qui améliore les perspectives de guérison. Il est conseillé aux individus ayant des antécédents familiaux de se soumettre à un dépistage régulier afin d’assurer un suivi approprié.

Des actions simples à intégrer dans la routine quotidienne peuvent diminuer le risque de cancer du sein

Vrai

Pour diminuer le risque de développer un cancer du sein, il est conseillé de cesser de fumer, de limiter la consommation d’alcool à deux verres par jour (et pas quotidiennement), d’adopter une alimentation équilibrée et diversifiée, ainsi que de pratiquer une activité physique de manière régulière.

Si je suis atteinte d’un cancer du sein, je vais devoir me séparer de mes seins

Pas forcément

Aujourd’hui, il est possible de traiter le cancer du sein sans avoir recours à une mastectomie (ou mammectomie). Dans plus de la moitié des situations, seule la tumeur et un peu de tissu environnant sont retirés. Si un ablation totale s’avère nécessaire, une reconstruction mammaire peut être effectuée. Plus le cancer du sein est découvert à un stade précoce, plus les probabilités de préserver le sein sont élevées. C’est pourquoi le dépistage revêt une grande importance.

Rare sont les femmes qui se remettent d’un cancer du sein

Faux

Si le cancer du sein est identifié précocement, il peut être traité avec succès. Ce type de cancer présente un pronostic favorable, affichant un taux de survie de 97 % après un an et de 88 % après cinq ans.

Les thérapies pour le cancer du sein sont éprouvantes à vivre

Pas forcément

Bien sûr, je suis prêt à vous aider avec cela. Veuillez fournir le texte que vous souhaitez que je paraphrase.

Les approches thérapeutiques actuelles sont adaptées afin de préserver la qualité de vie des patients. Une identification précoce du cancer facilite l’utilisation de traitements moins invasifs. En outre, plusieurs types de soins de soutien existent pour traiter les effets indésirables, tels que la prise en charge de la douleur, le soutien social, le suivi diététique, l’aide psychologique et la promotion d’une activité physique appropriée.

En résumé

  • Sans frais. L’Assurance maladie couvre intégralement les coûts de la mammographie, sans que vous ayez à avancer d’argent.
  • Effectuée tous les deux ans pour les femmes de 50 à 74 ans.
  • L’Assurance maladie envoie une lettre d’invitation pour effectuer un dépistage par mammographie. Cette lettre contient un bon de prise en charge et une liste des radiologues agréés dans leur région. Les femmes sont invitées à sélectionner un radiologue parmi ceux qui sont mentionnés, à prendre un rendez-vous et à se rendre à la consultation munies du bon de prise en charge ainsi que de leur carte vitale.

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