Le frère Bénilde, né Pierre Romançon à Thuret (63) le 14 juin 1805 et mort le 13 août 1862 est un Frère des écoles chrétiennes français, voué à l’éducation.
Vie :
Troisième enfant d’une famille de six enfants, d’agriculteurs dans le Puy de-Dôme, il est baptisé et fait sa première communion à l’église Saint Martin de Thuret. Il fait ses études chez les Frères des écoles chrétiennes de Riom qu’il souhaite intégrer ensuite. Il perd très tôt deux de ses soeurs, sa mère et un frère.
Admis au noviciat de clermont-Ferrand en février 1820, il prononce ses voeux en juin de la même année sous le nom de frère Bénilde.
Il fut tour à tour instituteur à Aurillac, Moulins, Limoges, Billom et Clermont-Ferrand entre 1821 et 1841. C’est en 1841 qu’il fut nommé directeur de l’école de Saugues, ou il resta jusqu’à sa mort.
Dans l’église Saint Médard de Saugues en Haute-Loire, un autel, avec châsse et gisant, lui a été consacré.
Oeuvre :
Sa vie fut difficile, il eut à faire face à de nombreuses difficultés matérielles, des oppositions vives avec les notables locaux, il s’occupait de la classe, du catéchisme, des visites aux malades, toutes choses qu’il vécut fidèle à sa vocation.
Béatification et canonisation :
Il est proclamé vénérable par Pie XI le 06 janvier 1928. Frère Bénilde est béatifié le 04 avril 1948 par le pape Pie XII et canonisé le 29 octobre 1967 par le pape Paul VI. L’église célèbre sa mémoire le 13 août. C’est le saint patron des accordéonistes.