Dans la région de l’Occitanie, une élève du collège a réalisé un projet scolaire admirable : elle a récupéré des fleurs invendues auprès des fleuristes pour embellir les tombes du cimetière de la ville de Saint-Estève.
Quel est le sort réservé aux fleurs coupées qui n’ont pas trouvé d’acheteurs ? Cette question est fréquemment posée par les fleuristes français. Plutôt que de les jeter, Victoire Morel, une étudiante, a eu une inspiration.
Pour son projet scolaire, la jeune fille a pris la décision de récupérer les fleurs invendues chez les fleuristes afin de les déposer sur les tombes du cimetière de la ville de Saint-Estève, située dans les Pyrénées-Orientales. Cette louable initiative permet à la fois d’éviter le gaspillage des fleurs et de poser un geste solidaire.
Les fleurs invendues sont récupérées par elle.
Pour mener à bien son projet, la lycéenne s’est adressée au fleuriste « À la Botte ». Après avoir écouté ses motivations, les commerçants ont immédiatement accepté la proposition de Victoire, saluant « une initiative généreuse et citoyenne » selon la ville de Saint-Estève sur son compte Facebook.
Le dimanche 18 février, Victoire est accompagnée par son père au cimetière de la ville où elle reçoit un généreux don de fleurs invendues de la part des fleuristes locaux. Elle a ensuite déposé les fleurs sur les tombes en guise de remerciement.
Comme le rapporte France Bleu, Muriel Marcenac, fleuriste à Saint-Estève, a décidé de donner une seconde vie à ses fleurs. Ce n’est pas la première fois qu’elle le fait. Lors du blocage, elle avait choisi de faire don de ses bouquets au personnel soignant du département avant de fermer sa boutique le soir.