jimagine.org est une association à but non lucratif c’est une plateforme innovante qui met en lumière et en relation des artistes, des particuliers, des professionnels, des associations et des collectivités locales. Grâce à ses initiatives uniques, elle favorise le développement d’une économie créative dans les communautés mal desservies.
Initiatives innovantes de jimagine.org
Les initiatives innovantes de jimagine.org visent à créer un réseau de professionnels et d’associations créatives, capables de partager leurs expériences et leurs ressources et de s’entraider dans leurs communautés respectives.
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Découvrir l’univers musical d’un artiste est souvent comparable à une plongée dans un monde unique, façonné par les influences personnelles et les expériences de ce dernier. K.Léone, un artiste incontournable du paysage musical contemporain, n’échappe pas à cette règle. Avec une voix envoûtante et des compositions qui transcendent les genres, K.Léone parvient à créer un univers sonore singulier qui captive l’auditeur dès les premières notes. Son style se caractérise par un mélange audacieux de sonorités électroniques et de mélodies poignantes, offrant une expérience immersive et émotionnelle.

Présentation du premier extrait de l’EP Data Bleue « Deux Larmes »
Le nouvel EP de K.Léone, intitulé « Data Bleue », s’inscrit dans cette lignée d’œuvres qui allient innovation musicale et profondeur émotionnelle. Cet EP, composé de plusieurs titres soigneusement arrangés, offre une exploration introspective des sentiments humains. Chaque morceau est une fenêtre ouverte sur les réflexions personnelles de l’artiste, qui partage avec nous des moments de vulnérabilité et de force intérieure.
le premier extrait « Deux Larmes » se distingue par sa production soignée et l’attention portée aux détails sonores. Les arrangements musicaux, qui mêlent habilement instruments acoustiques et électroniques, créent une atmosphère à la fois intime et expansive. Les textures sonores, variées et complexes, soutiennent la voix de K.Léone, qui s’exprime avec une intensité palpable. Ce souci du détail est l’un des atouts majeurs de l’EP, qui réussit à captiver l’auditeur du début à la fin.
Parmi les titres phares de cet EP, « Deux Larmes » se démarque par sa capacité à évoquer une palette d’émotions contrastées. Ce morceau, illustre parfaitement l’approche artistique de K.Léone : une fusion harmonieuse entre texte poignant et composition musicale innovante. L’émotion qui s’en dégage est le reflet d’un travail artistique abouti, privilégiant l’expression sincère et authentique des sentiments.
Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas encore eu l’occasion d’écouter « Deux Larmes« , je vous encourage vivement à plonger dans cet univers musical captivant. Laissez-vous emporter par les mélodies envoûtantes et les paroles émouvantes de K.Léone, et découvrez par vous-même pourquoi cet EP est une œuvre incontournable. N’hésitez pas à partager vos impressions et à rejoindre la communauté des fans de K.Léone pour échanger et vibrer ensemble au rythme de sa musique.
Pour découvrir l’univers de K.Léone, retrouvez-le sur les plateformes de streaming comme Spotify, YouTube Music.
Dans un monde musical souvent marqué par la fragmentation, Southern Sunshine, le nouvel album du groupe familial Williamson Branch, surgit comme un rayon de lumière cohérent, lumineux et profondément enraciné dans la tradition bluegrass. Avec ce disque de 12 titres paru chez Pinecastle Records, la fratrie musicale originaire de Nashville confirme son statut de pilier du genre tout en injectant une dose d’énergie et d’optimisme résolument moderne. Plus qu’un simple enregistrement, Southern Sunshine est une célébration : celle de la famille, de la foi, de la route, de la résilience… et de l’Amérique profonde.
Une histoire de famille et de passion
Chez les Williamson, la musique est une affaire de sang et de cœur. Fondé en 2014, le groupe est aujourd’hui constitué de Kevin Williamson (guitare, voix), son épouse Debbie (voix), et de leurs filles Melody (fiddle, voix), Kadence (basse, voix) et Caroline (mandoline, voix). À leurs côtés, le talentueux Mason Crone (banjo) complète cette formation soudée par des années de tournées et de scènes partagées. Si les harmonies vocales sont d’une précision redoutable, c’est qu’elles sont forgées au sein du même foyer. La complicité familiale, palpable dans chaque note, confère à leur musique une chaleur impossible à simuler.
Un retour lumineux
Trois ans après Heritage & Hope (2021), album gospel salué par la critique, et un détour festif avec Very Merry Christmas (2022), Southern Sunshine marque un retour à un répertoire plus large, mais toujours porté par une foi tranquille et une énergie contagieuse. Dès le premier titre, “Southern Nights”, reprise vitaminée du classique de Glen Campbell (avec Carl Jackson au banjo), le ton est donné : ce sera joyeux, généreux et résolument virtuose. L’album enchaîne ensuite des compositions originales à la signature marquée. Parmi les douze morceaux, sept sont signés de membres du groupe eux-mêmes – une preuve supplémentaire de leur maîtrise, non seulement en tant qu’interprètes, mais aussi en tant qu’auteurs-compositeurs. On pense notamment à “Kentucky Highway” de Kevin Williamson, ballade mélancolique portée par la voix douce de Melody, qui a atteint le Top 5 du Bluegrass Today Weekly Airplay Chart.
Des invités de renom, une production sans faille
Fidèle à l’esprit de communauté qui anime la scène bluegrass, Southern Sunshine fait aussi la part belle aux collaborations. Des figures majeures du genre comme Kenny Smith, Alan Bibey, Kristin Scott Benson, Ron Stewart et Jeff Partin viennent prêter main forte, enrichissant l’album de nuances instrumentales subtiles sans jamais voler la vedette. Ces invités prestigieux ajoutent à la crédibilité déjà bien établie du groupe. Un autre moment fort est sans conteste “Come On Sunshine”, hymne solaire et entraînant porté par Caroline Williamson. Le morceau résume parfaitement l’ADN du groupe : une instrumentation impeccable, une voix sincère, et une joie de vivre communicative. Il est suivi de “Carolina Heart”, composé par Kadence Williamson Reynolds et mis en lumière lors d’une session NPR Live qui l’a vu devenir “Song of the Day” en juillet.
Entre tradition et viralité
Ce qui frappe chez Williamson Branch, c’est leur capacité à conjuguer respect des traditions et modernité assumée. Ils ne renient rien de leurs racines : chaque chanson est ancrée dans l’esthétique bluegrass classique, avec son banjo galopant, ses harmonies vocales serrées et ses thèmes familiers. Mais ils savent aussi vivre avec leur temps. Leur présence sur les réseaux sociaux est massive – plus de 470 000 abonnés – et leurs vidéos cumulent des millions de vues. La scène, eux, ils la connaissent comme leur poche : du Ryman Auditorium à Nashville jusqu’aux festivals du Maine ou du Canada, leur tournée ne cesse de s’étendre.
Une œuvre lumineuse et sincère
Loin des fioritures artificielles ou des effets de mode, Southern Sunshine séduit par son authenticité. Chaque morceau est conçu avec soin, chaque arrangement semble couler de source. Le traditionnel “Zip-A-Dee-Doo-Dah” qui clôt l’album, dans une version rythmée et joyeuse, rappelle que Williamson Branch, c’est aussi un plaisir partagé, un art de la scène au service d’un public fidèle. Dans un univers musical parfois saturé d’expérimentations stériles, Williamson Branch choisit une autre voie : celle de la sincérité, de la transmission, et du bonheur simple de faire de la musique ensemble. Southern Sunshine est un album rayonnant, à écouter la fenêtre ouverte, sur la route ou en famille. Une preuve supplémentaire que le bluegrass, loin d’être un genre figé, continue de briller lorsqu’il est entre de bonnes mains.
Plus d’infos et dates de tournée : www.williamsonbranch.com
Youtube : https://www.youtube.com/@williamsonbranch718
Facebook : https://www.facebook.com/williamsonbranch
Instagram : https://www.instagram.com/williamsonbranch.official/?hl=fr
Au croisement des traditions les plus enracinées et d’un esprit créatif affranchi de toute frontière, Lift Up This Old World marque un tournant majeur dans la carrière de Hilary Hawke. Cette banjoïste, chanteuse et multi-instrumentiste originaire du nord de l’État de New York, installée depuis des années dans la vibrante scène musicale new-yorkaise, signe ici un album d’une authenticité rare, nourri par les épreuves de la vie, les départs, les retours, et une fidélité farouche aux musiques de l’âme : bluegrass, old-time, folk. Dès les premières mesures de Liza Jane, morceau traditionnel revisité avec un respect amoureux et une précision d’orfèvre, on comprend qu’Hawke ne cherche pas à faire revivre un folklore figé. Elle le réhabite, le transforme, le met au service d’un propos profondément personnel. Les onze titres de l’album, dont neuf originaux, sont autant de chapitres d’un récit intime, entre espoir et mélancolie, entre enracinement et élans vers l’ailleurs.
Un son organique, une production artisanale
Produit par Hilary Hawke elle-même, Lift Up This Old World a été enregistré entre Williamsburg et Red Hook, dans des studios qui respirent la chaleur et l’authenticité. L’ingénieur du son Sean Walsh a su capter la profondeur des instruments acoustiques sans jamais trahir leur grain naturel. Le mixage laisse toute la place aux respirations, aux frottements de cordes, aux silences entre deux notes. La voix d’Hawke – claire, posée, émotive sans emphase – se mêle aux harmonies vocales de Ruth Merenda ou Damon Daunno, comme dans No Surprises, une reprise audacieuse de Radiohead qui évite l’écueil de la simple transposition acoustique : ici, l’épure devient émotion. Chaque musicien du projet apporte sa pierre à l’édifice : Ross Martin à la guitare, Camille Howes au violon, Max Johnson à la contrebasse, Bobby Hawk au fiddle, Jacob Jolliff à la mandoline. Ensemble, ils forment un collectif soudé, où l’improvisation n’est pas un exercice de style mais une manière d’habiter la musique, de se répondre, de construire des ponts entre le passé et l’avenir du folk américain.
“NYC Waltz” : valse d’adieux et déclaration d’amour
Premier extrait dévoilé, NYC Waltz est une lettre ouverte à New York. Une ville qui bouscule, qui brise parfois, mais qui façonne. Tourné à Snug Harbor, sur la rive nord de Staten Island, le clip illustre à merveille cette tension entre permanence et passage, entre attachement et éloignement. “Ce morceau, je l’ai écrit pour les gens que j’ai aimés ici. Ceux qui partent, ceux qui restent dans la mémoire. C’est une chanson sur les adieux, sur l’acceptation,” confie Hilary. La référence explicite aux grandes valses américaines – Tennessee Waltz, Kentucky Waltz – inscrit NYC Waltz dans une tradition tout en affirmant une voix singulière, enracinée dans l’urbain autant que dans le rural.
Entre technique et sincérité
Ce qui frappe chez Hilary Hawke, c’est l’équilibre entre la maîtrise technique – notamment au banjo, son instrument de prédilection – et une vulnérabilité assumée. Les titres comme Have Your Own Way ou Lonely Heart vibrent d’un humanisme simple, jamais mièvre. Il est question de trouver sa voie (Never Take Me With You When You Leave), d’accepter l’impermanence (World Rests Its Head), de croire en ses intuitions quand tout vacille (Sun Is All Around). L’album, qui paraît chez Adhyâropa Records le 11 juillet 2025, s’inscrit dans la continuité des projets précédents d’Hawke — comme Lilygild ou Open the Doors — tout en s’en distinguant par une cohérence narrative, une unité de ton et une ouverture encore plus grande aux émotions brutes.
Une artiste qui échappe aux cases
Figure respectée des scènes folk, americana et théâtre, Hilary Hawke n’a jamais cherché à s’enfermer dans une catégorie. Membre du projet The Brigideens aux côtés de la violoniste irlandaise Eileen Ivers, elle explore avec la même sincérité la musique des Appalaches que les compositions néo-classiques, les harmonies du Sud que les contrepoints nordiques. “J’ai arrêté d’essayer de rentrer dans une boîte. J’ai simplement suivi la musique que j’entendais dans ma tête et que je sentais dans mes mains,” dit-elle. Cette liberté se reflète aussi dans le livret de l’album, conçu par Hawke elle-même avec des illustrations de l’artiste Annabella Boatwright. Chaque détail, du graphisme au mastering soigné d’Alan Silverman, témoigne d’un engagement total : Lift Up This Old World n’est pas un album de plus dans une discographie, c’est une œuvre de vie.
Un monde à élever, un folk à réenchanter
Alors que la scène folk américaine connaît un regain d’intérêt pour ses racines les plus profondes, Hilary Hawke apporte une voix singulière, féminine, sincère, sans compromis.
Lift Up This Old World ne propose pas de solutions toutes faites, mais il élève. Il rappelle que dans un monde parfois dur, la musique peut encore être un refuge, un miroir, un cri, une prière. Et s’il fallait n’en retenir qu’un message ? Peut-être celui-ci : jouer, chanter, composer — c’est encore possible avec honnêteté. Il suffit de s’y consacrer corps et âme. Hilary Hawke, elle, l’a fait.
Tracklist de « Lift Up This Old World » (Adhyâropa Records – Sortie : 11 juillet 2025)
- Liza Jane
- All I’ve Ever Known
- Have Your Own Way
- Parts and Labor / 4 Cent Cotton
- Never Take Me With You When You Leave
- NYC Waltz
- World Rests Its Head
- No Surprises (feat. Damon Daunno)
- Lonely Heart
- Sun Is All Around
- Dreaming of You
Site web : https://www.hilaryhawkemusic.com/
Youtube : https://www.youtube.com/hilarybanjo
Facebook : https://www.facebook.com/hilary.k.hawke/
Instagram : https://www.instagram.com/highatmissphere
Le samedi 2 août à 18h , violons et violoncelles résonneront dans les murs de l’église du XIème siècle dans le cadre du festival Baroque d’Auvergne.
Un village dédié à la musique
Depuis des décennies, ce village du bord de Sioule, capitale de la vielle à roue, est connu pour son accointance avec la musique. Outre la fanfare qui présente plusieurs concerts dans l’année et qui permet de maintenir le lien social, différentes manifestations musicales sont programmées, allant du classique, au blues, au folk, et au rock. Une occasion pour chacun, de trouver dans ce choix éclectique, l’univers qui lui correspond. Tout juste auréolé d’un pont entièrement rénové, qui avait perturbé l’accès à la commune pendant 6 mois le temps de faire les travaux, Jenzat retrouve donc sa liberté de circulation. C’est une très bonne nouvelle également pour la petite épicerie « L’essentiel » et son gérant « Jojo », qui depuis plus de 2 ans s’emploie à tenir ouvert le dernier commerce de la commune, qui en comptait plus de 5 dans les années 80. « Un endroit où les gens aiment se retrouver autour d’un café », aime à rappeler Claire Portejoie, maire du village. C’est donc dans cette même dynamique de vouloir rassembler les gens, que la formation Poldowski String Quartet composé de deux violons, un alto et un violoncelle présentera les visages multiples du Quatuor à cordes. Une occasion pour les amateurs de musique classique, de passer un agréable moment.
Pratique : Concert à 18h dans l’église de Jenzat. Tarif : 15€ pour les plus de 18 ans

Photo d’Anita Wasik
Vous rêvez de vous rendre au Pays Basque ? Ne tardez pas davantage ! Explorez ces activités essentielles à réaliser lors de votre visite du Pays basque français !
Pour profiter d’un cadre enchanteur, il n’est pas nécessaire d’aller loin ! La région basque française constitue une destination de choix pour la diversité de son environnement. Elle présente un littoral splendide, des paysages naturels ensoleillés ainsi que les impressionnantes montagnes des Pyrénées-Atlantiques.
De la province de Labourd au Béarn, le Pays basque français est fier de son riche métissage culturel. En effet, cette vaste zone se trouve à la frontière de l’Espagne, partageant ses terres avec elle depuis le traité des Pyrénées de 1659. Cependant, ses traditions et son histoire continuent de vivre de nos jours. Le tourisme est en plein essor, surtout parmi les passionnés de surf et les fêtards. Si vous vous reconnaissez dans ces catégories ou si vous souhaitez simplement explorer cette région du sud, réjouissez-vous ! Pour découvrir le Pays basque français, Génération Voyage a élaboré une sélection des incontournables à ne pas manquer !
Découvrir Bayonne

Titulaire de l’appellation « Ville d’Art et d’Histoire », Bayonne attire pour plusieurs raisons. Les remparts ainsi que la Citadelle, tous deux réalisés par Vauban, sont des œuvres remarquables. Ses quartiers, avec leurs ruelles étroites, leurs maisons à colombages et leurs chocolateries, lui confèrent un charme pittoresque et une richesse historique.
En réalité, le patrimoine culturel de la ville est véritablement fascinant. De la cathédrale Sainte-Marie au Château-Vieux, c’est deux millénaires d’Histoire qui s’offrent à nos yeux.
Cependant, Bayonne est également reconnue pour ses spécialités. Les journées du chocolat en mai et la foire du jambon à Pâques mettent en avant ses produits emblématiques.
Explorer Biarritz

Déplaçons-nous à présent vers la côte basque. Située dans le golfe de Gascogne, Biarritz est une destination prisée par les passionnés de surf du monde entier. Cela s’explique par ses plages, abritées des grosses vagues, qui offrent des vagues à la fois généreuses et puissantes.
Cependant, cette magnifique station balnéaire séduit également grâce à ses nombreux sites touristiques. En plein cœur de la ville, la Cité de l’Océan et son aquarium vous plongeront dans l’univers des fonds marins. Et si la chance est de votre côté, pourquoi ne pas envisager une visite au Casino !
Explorer Saint-Jean-de-Luz

Avec son port de pêche et ses multiples boutiques d’artisanat, Saint-Jean-de-Luz représente un véritable havre de paix à découvrir absolument lors d’une visite au Pays basque français.
Ici, il n’est pas possible d’utiliser la voiture pour se déplacer. La plupart des rues sont réservées aux piétons. Vous aurez ainsi l’occasion de vous balader tranquillement entre les anciennes maisons d’armateurs, les boutiques animées et le kiosque à musique. N’hésitez pas à savourer un café au bord de l’eau tout en goûtant aux macarons, mouchous et kanougas locaux.
Explorer Anglet

u sud de l’estuaire de l’Adour, la ville côtière d’Anglet s’étire sur 5 km de plages de sable fin. Très prisée par les surfeurs, elle accueille chaque année en août la World Surf League, où elle est inscrite comme une étape du circuit.
Pour les couples à la recherche de moments romantiques, le secteur de la Côte d’Argent, surnommé la « Chambre d’Amour », vous conduira le long du littoral, vous permettant d’admirer une vue imprenable sur l’océan Atlantique. N’hésitez pas à explorer sa grotte, qui continue d’attirer les amoureux ainsi que les curieux.
Se promener à Hendaye

Dernière étape avant l’Espagne, Hendaye est une station balnéaire accessible via la corniche basque. En tant que troisième port de plaisance de l’Aquitaine, cette ville offre une multitude d’activités nautiques sur ses deux plans d’eau : la baie de Txingudi et l’océan Atlantique.
Les touristes auront également la possibilité de découvrir l’ancien Casino Croisière et de flâner dans ses magasins, ses commerces et ses cafés.
Explorer les Grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya

En Basse-Navarre, les cavernes d’Oxocelhaya et d’Isturitz constituent une visite essentielle lors d’un séjour dans le Pays basque français.
Avis aux passionnés d’histoire et de spéléologie. Ces endroits sont des vestiges de la préhistoire. Les parois des deux grottes sont ornées d’art pariétal. On y découvre également des gravures, des plaquettes et des constructions en argile qui remontent à l’époque paléolithique.
Se promener à Espelette

Dans la région du Labourd, explorez ce village médiéval historique !
Espelette est une localité située en Nouvelle-Aquitaine, célèbre pour ses habitations basques arborant des façades rouges et blanches. Vous pourrez flâner dans ses ruelles tortueuses, profitant de l’ombre de ses balcons ornés de fleurs et d’une teinte écarlate.
Cependant, le véritable joyau du village demeure son produit phare, le piment d’Espelette. Cette épice a su s’étendre à travers toute la région et figure dans de nombreuses spécialités locales.
chaîne des puys
La région des Volcans d’Auvergne, située au sud-ouest du Puy-de-Dôme, s’étend de la retenue du barrage de Bort-les-Orgues au sud jusqu’à Gelles et Mazayes au nord. Elle abrite certains des plus magnifiques volcans d’Auvergne, y compris la Chaîne des Puys et le Puy de Sancy, qui est le point le plus élevé des monts Dore. Pendant votre séjour dans le parc naturel régional des volcans d’Auvergne, vous aurez l’opportunité d’explorer les montagnes et les cratères tout en découvrant la géologie de la région. Les excursions vers les volcans d’Auvergne dans le Puy-de-Dôme rendront vos vacances passionnantes : n’hésitez pas à en profiter en couple ou en famille !

Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne
Le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne est un lieu exceptionnel, où la nature sauvage et les paysages volcaniques se rencontrent. Ce parc offre une multitude d’activités pour les amateurs de plein air, allant de la randonnée à l’observation de la faune. Sa biodiversité unique et ses panoramas à couper le souffle en font une destination prisée pour les amoureux de la nature.

Massif du Sancy
Le Massif du Sancy est une destination incontournable, riche en paysages volcaniques et en activités de plein air. Il offre des panoramas à couper le souffle et constitue un lieu idéal pour les amateurs de nature. Que ce soit pour la randonnée, le ski ou simplement pour profiter de la tranquillité des lieux, le Sancy saura séduire tous les visiteurs.
Plateau de l’Artense
Quoi de mieux pour explorer les volcans d’Auvergne que de les admirer au sein d’un site préservé ? Le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne s’étend sur 400 000 hectares de paysages remarquables, répartis en cinq régions naturelles. Ce vaste espace, riche en faune et flore, est également un site géologique d’importance. Vous aurez l’opportunité d’emprunter différents sentiers de randonnée à travers les volcans d’Auvergne, traversant quatre massifs volcaniques et le plateau de l’Artense : une véritable immersion dans la nature tout en découvrant l’héritage géologique de la région Auvergne Volcan Sancy. La diversité biologique et la sérénité d’un cadre époustouflant constituent des trésors du parc, qui abrite aussi des villages pittoresques et des gîtes nichés au plus près des volcans d’Auvergne.

La Chaîne des Puys : exploration des volcans d’Auvergne sur un site classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO
Avec ses 80 volcans et la renommée de la faille de Limagne, la Chaine des Puys d’Auvergne ainsi que le Puy-de-Dôme constitue une destination essentielle de la région Auvergne Volcan Sancy. Ce site, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, vous offre l’opportunité de vivre des visites inoubliables des volcans d’Auvergne, adaptées à tous les niveaux de difficulté. La Chaine des Puys se distingue par sa richesse géologique et son histoire volcanique fascinante. En plus des randonnées à travers les volcans d’Auvergne, cette chaîne de reliefs abrite également plusieurs lacs. Optez pour un hébergement dans les volcans d’Auvergne à proximité du lac de Servières ou du lac Guéry pour un séjour en famille mémorable.
Lors de votre séjour dans les volcans d’Auvergne, que ce soit pour le tourisme, le sport ou la détente, pensez à explorer le plateau de l’Artense. Ce lieu fait partie du parc naturel régional des volcans d’Auvergne et est particulièrement prisé par les amateurs de nature. Situé au sud-ouest du Sancy, ce plateau granitique abrite des tourbières, des prairies, des landes et des forêts, ainsi que des zones humides riches en biodiversité. Les randonnées se déroulent sur des chemins encadrés de magnifiques murs en pierre sèche, traversant des villages typiques de la région. Un véritable festin pour les yeux !
C’est une première qui fera date dans l’histoire culturelle belge. À Charleroi, haut lieu industriel en pleine reconversion artistique, la piste s’installe enfin en majesté. La ville accueillera prochainement le 1er Festival International du Cirque de Belgique, un événement d’envergure mondiale initié par Martin Dorchain, jeune entrepreneur passionné de 27 ans. Le cirque, cet art millénaire, trouve ainsi en Belgique la reconnaissance qu’il mérite depuis longtemps, rejoignant le cercle prestigieux des festivals de Monaco, Massy, Pékin ou encore Sarasota. Mais avant d’entrer sous les projecteurs, revenons à l’essence même du cirque, à son histoire, et au parcours étonnant de celui qui veut aujourd’hui hisser la Belgique au rang des grandes nations circassiennes.
L’histoire d’un art universel
Le cirque est né de la rencontre entre performance physique, narration visuelle et art populaire. Si les origines des spectacles itinérants remontent à l’Antiquité — avec les saltimbanques romains, les funambules chinois ou les jongleurs arabes — c’est au XVIIIe siècle que le cirque moderne voit véritablement le jour. En 1768, l’ancien écuyer Philip Astley crée à Londres une piste circulaire de 13 mètres de diamètre pour y présenter des numéros équestres entrecoupés de clowneries. Le modèle est né. De là, les chapiteaux fleurissent en Europe puis dans le monde entier. Le cirque devient peu à peu une industrie du divertissement à part entière, tantôt familial, tantôt spectaculaire, souvent modeste et parfois grandiose. Le XXe siècle apporte la spécialisation : cirque traditionnel (avec animaux, musiciens, costumes à paillettes), puis contemporain (mêlant théâtre, danse, poésie, souvent sans animaux), et aujourd’hui, une hybridation artistique inédite.
S’il est un dénominateur commun à tous les courants, c’est l’émotion brute. Rire, frisson, émerveillement, sidération… Le cirque parle à l’enfant en chacun de nous. Il unit les générations et les cultures. Et c’est cette universalité que le festival de Charleroi entend célébrer.
Une vocation précoce

Martin Dorchain, le rêveur devenu acteur
Derrière cette initiative, on retrouve Martin Dorchain (Photo), jeune homme de 27 ans, mais déjà riche d’un parcours atypique. Dès l’enfance, Martin est happé par l’univers du cirque. Pas seulement par les numéros époustouflants, mais aussi par l’odeur du bois et de la sciure, les regards des artistes en coulisses, la magie du moment suspendu. Adolescent, il s’implique dans divers festivals belges et européens. Il y apprend les rouages du métier : logistique, programmation, communication, gestion artistique. Une passion devenue compétence. En 2020, il fonde Show Product, son entreprise de production spécialisée dans l’assistance et la création de spectacles. L’objectif est clair : offrir une plateforme à des artistes internationaux et promouvoir une certaine idée du spectacle vivant, à la fois accessible et exigeante. Show Product collabore aujourd’hui avec des festivals et des artistes de renommée mondiale, tout en conservant une structure à taille humaine, artisanale dans l’âme. Martin y imprime sa marque : professionnalisme, créativité et enthousiasme contagieux.
Un festival pour la Belgique, et par la Belgique
C’est dans cette dynamique que s’inscrit le 1er Festival International du Cirque de Belgique, fruit de trois années de préparation. L’objectif est triple : mettre en valeur le cirque contemporain et traditionnel, positionner la Belgique comme terre d’accueil du spectacle vivant, et offrir une expérience culturelle forte, fédératrice et populaire.
Le choix de Charleroi ne doit rien au hasard. Ville de contrastes et de renaissances, elle incarne parfaitement l’esprit du cirque : enraciné dans l’histoire, mais tourné vers l’avenir.
Le festival reposera sur une infrastructure ambitieuse répartie en trois chapiteaux :
- Le Chapiteau Spectacle (48 mètres de diamètre) accueillera 2 500 spectateurs dans des conditions de confort optimal.
- Le Chapiteau d’Accueil, plus convivial, proposera bar, douceurs et animations.
- Le Chapiteau VIP, élégant et feutré, servira d’espace de rencontres pour les jurés, les artistes et les partenaires.
Une programmation exceptionnelle
Durant deux heures de spectacle sans temps mort, le public découvrira 12 numéros de haut niveau, portés par 30 artistes venus des quatre coins du monde. Parmi eux :
- Un clown traditionnel hongrois
- Des contorsionnistes éthiopiens
- Une artiste ukrainienne aux sangles aériennes
- Des dromadaires français et des chiens allemands
- Un show laser futuriste
- Un numéro de cercle aérien par une artiste belge
Et pour couronner le tout :
- Un numéro de funambules en pyramide humaine à grande hauteur
- Une double roue de la mort, final explosif digne des plus grandes productions.
Chaque prestation est sélectionnée pour sa qualité artistique, son originalité et son intensité émotionnelle. Le tout dans une ambiance festive, intergénérationnelle et bienveillante.

Deux jurys, une voix populaire
Pour renforcer l’esprit de partage et d’excellence, le festival met en place deux jurys :
- Un jury de professionnels et de personnalités, présidé par le bourgmestre de Charleroi (sous réserve), avec des figures du cirque venues de Monaco, France, et pourquoi pas… du Palais royal.
- Un jury du public, invité à voter pour ses numéros favoris via des bulletins ou des outils numériques, notamment sur la page Facebook de la ville.
Ce double regard permet de mêler expertise et émotion, critique et spontanéité, et surtout de faire du public un acteur à part entière.
Un projet culturel mais aussi économique et social
Avec un objectif de 40 000 spectateurs attendus, le festival espère générer un impact important sur l’économie locale : hébergement, restauration, tourisme culturel. Mais son ambition va plus loin.
Grâce à une politique tarifaire volontairement accessible (places à partir de 9 €, carré argent à 17 €, loges à 25 €), Martin Dorchain défend une vision inclusive du spectacle vivant, fondée sur un principe simple : offrir le meilleur à tous. « Ce n’est pas juste un spectacle, c’est un acte de reconnaissance pour l’art du cirque. Nous offrons à la Belgique le festival qu’elle mérite, avec les meilleurs artistes du monde, à un prix que tout le monde peut se permettre. » ( Martin Dorchain)

Une piste pour l’avenir
Le Festival International du Cirque de Belgique n’est pas un one-shot. Il est pensé pour s’inscrire dans la durée, devenir un rendez-vous annuel incontournable, attirer des artistes du monde entier, et inspirer une nouvelle génération de talents belges. En rendant hommage à la tradition tout en valorisant la modernité, en s’adressant aux familles autant qu’aux passionnés, Martin Dorchain ne fait pas que lancer un festival : il trace une piste nouvelle, où la Belgique entre dans l’arène avec audace, poésie et ambition.
Infos pratiques : www.festival-cirque-belgique.be
Réservations en ligne – Facebook : Festival international du cirque de Belgique

Dans le monde feutré et codifié de l’opéra, une brèche s’ouvre. Une respiration nouvelle, portée par des voix que l’histoire a longtemps réduites au silence ou reléguées à l’exotisme. Ces voix, ce sont celles des artistes autochtones d’Amérique du Nord, et elles trouvent aujourd’hui un nouvel espace de visibilité et de reconnaissance grâce à l’initiative du White Snake Projects (WSP), compagnie d’opéra militante basée à Boston. Après plusieurs années de réflexion, de concertation et de travail collectif, WSP vient de lancer officiellement l’Indigenous Directory for Musical Storytelling (IDMS), un annuaire numérique libre d’accès destiné à faire connaître les artistes autochtones dans le secteur des arts de la scène. Plus qu’un simple outil, ce répertoire veut être un levier de transformation.

Une plateforme pour réparer une invisibilité structurelle
Dans l’univers lyrique, peuplé de traditions séculaires et de récits codifiés, les histoires des peuples autochtones ont souvent été racontées sur eux, rarement par eux. Les représentations étaient souvent réduites à des clichés, sous le prisme du regard occidental — ce que l’on appelle aujourd’hui le “white gaze”.
Cerise Lim Jacobs, fondatrice de White Snake Projects, l’affirme sans détour : « L’IDMS cherche à rendre aux peuples autochtones le contrôle de leurs récits. Trop longtemps, leur musique et leurs histoires ont été déformées ou ignorées dans les arts vivants. Il est temps de changer cela. »
Grâce à cette plateforme, des artistes issus des nations autochtones pourront créer leur propre profil, y publier leur biographie, des photos, des vidéos, leur démarche artistique, leurs contacts professionnels… Un véritable portfolio numérique, pensé pour valoriser une grande diversité de métiers artistiques : chanteurs, compositeurs, metteurs en scène, costumiers, éclairagistes, scénographes, enseignants, régisseurs…

Photo : Cerise Lim Jabobs (Manon Halliburton Photography )
Une mise en réseau pour favoriser la création
Derrière l’idée de visibilité se dessine une volonté plus large : celle de reconnecter. L’IDMS vise à faciliter les rencontres, les collaborations, les commandes, les embauches. Il s’adresse autant aux artistes qu’aux institutions culturelles en quête de partenaires. En offrant un espace commun, le projet brise l’isolement, et propose une alternative concrète aux logiques d’exclusion ou de cooptation.
Sheila Rocha, membre du comité de pilotage de l’IDMS et artiste elle-même, salue cette avancée comme un jalon historique : « C’est bien plus qu’un annuaire. C’est un outil de souveraineté artistique. Une manière de tisser des nations par l’art. Grâce à ce projet, nous pouvons enfin construire un réseau vivant et nous montrer tels que nous sommes : créateurs, professionnels, membres actifs de la société contemporaine. »

Un projet à la croisée de l’art et du militantisme
White Snake Projects n’en est pas à sa première action forte. La compagnie s’est fait connaître ces dernières années par des créations engagées comme « Is This America? », une œuvre autour de Fannie Lou Hamer et des droits civiques, ou « White Raven, Black Dove », une œuvre en préparation sur le thème du climat. Chez WSP, l’opéra n’est pas un divertissement élitiste, mais un art en prise directe avec les questions sociales et politiques du moment. Le lancement de l’IDMS s’inscrit dans cette logique de civic practice, un concept au cœur de la mission de WSP : créer non seulement des œuvres artistiques, mais aussi des ponts durables entre les artistes, les activistes et les communautés marginalisées. Le projet bénéficie du soutien d’Opera America, du North American Indian Center of Boston et de la Mellon Foundation.
Marc A. Scorca, président de l’organisation Opera America, ne cache pas son admiration : « Ce répertoire est une avancée majeure. Il permettra de faire entrer davantage d’artistes autochtones sur les scènes lyriques du pays. Il enrichira toute la discipline. »

Une invitation à participer, un appel à transformer
Désormais en ligne (www.theidms.org), la plateforme est ouverte à toutes les personnes autochtones œuvrant dans les arts de la scène, qu’elles soient en début de carrière ou confirmées. Les structures culturelles, festivals, opéras, écoles d’art, radios, compagnies indépendantes… sont également invitées à consulter le répertoire pour élargir leurs pratiques de recrutement et d’invitation artistique. Car c’est bien d’un changement structurel qu’il est question. Il ne suffit plus de “mettre en valeur” les cultures autochtones lors d’événements ponctuels. Il s’agit, comme le résume Cerise Lim Jacobs, de décoloniser la narration musicale, d’ouvrir les portes de l’opéra à d’autres récits, d’autres formes, d’autres sensibilités — contemporaines, ancrées, vivantes.
Pour conclure : plus qu’un outil, un acte de réparation

Il faut sans doute entendre dans cette initiative une double promesse : celle d’un futur artistique plus juste, mais aussi celle d’une reconnaissance longtemps attendue. À l’heure où l’on rediscute les récits nationaux, les héritages culturels et les mémoires collectives, le White Snake Projects rappelle que l’art peut être un lieu de réparation, de réinvention et d’avenir. L’IDMS n’est pas seulement un site web. C’est une déclaration. Une invitation à écouter autrement. Et surtout, à laisser les artistes autochtones raconter leur propre histoire.
Pour aller plus loin :
- Plateforme : www.theidms.org
- White Snake Projects : www.whitesnakeprojects.org
— Un monde où l’opéra devient aussi un espace de justice. Un monde à portée de voix.
Dans le paysage de la folk américaine engagée, le duo Emma’s Revolution occupe une place unique, à la croisée de l’activisme social, du féminisme, des luttes LGBTQIA+ et de l’héritage de la protest song. Formé en 2001 à Oakland, Pat Humphries et Sandy O (Sandy Opatow) ont choisi un nom fort : un hommage à l’anarchiste et féministe Emma Goldman, qui affirmait que « Si je ne peux pas danser, je ne veux pas faire partie de votre révolution ». Depuis, leur musique ne cesse de conjuguer engagement et espoir, chants de lutte et harmonies puissantes, dans une tradition qui puise directement ses racines dans l’œuvre du grand Pete Seeger – leur mentor et modèle.
L’héritage de Pete Seeger, phare et fil conducteur

Pete Seeger, géant de la folk américaine, auteur des immortels Where Have All the Flowers Gone et If I Had a Hammer, est une source d’inspiration majeure pour Emma’s Revolution. Ce n’est pas un hasard si Seeger a dit un jour de Pat Humphries que « ses chansons seront chantées jusqu’au 22e siècle ». Le duo a partagé la scène avec lui à plusieurs reprises et lui a même rendu un hommage émouvant lors du mémorial organisé à Lincoln Center après sa disparition. Comme lui, Humphries et Opatow mettent la musique au service d’un idéal : justice, dignité humaine, paix et égalité.
Une discographie militante et humaniste
Le répertoire d’Emma’s Revolution est traversé par des thèmes universels : les droits des femmes, l’écologie, la justice raciale, les luttes des migrants, les minorités sexuelles… Leur premier album One x 1,000,000 = Change (2004) donnait déjà le ton. Suivirent Roots, Rock and Revolution (2007), Revolutions Per Minute (2011), et Revolution Now (2017), chacun affirmant une voix claire, tranchante mais chaleureuse, qui cherche toujours le lien avec le public. Leur chanson Peace, Salaam, Shalom, écrite après les attentats du 11 septembre, est devenue un hymne dans de nombreuses marches pour la paix. If I Give Your Name, qui raconte l’histoire de travailleurs sans-papiers morts au World Trade Center, a remporté le Grand Prix folk du concours d’écriture John Lennon en 2003. D’autres titres, comme Swimming to the Other Side, Sing People Sing, ou plus récemment We Are The Power, renforcent leur posture : faire de la musique un outil de mobilisation collective.

Une visibilité queer et féministe
Emma’s Revolution a également marqué la scène folk par sa visibilité queer assumée. Pat et Sandy ont été en couple, se sont mariées symboliquement en 2001, bien avant que le mariage pour tous soit reconnu aux États-Unis. Même après leur séparation en tant que couple, elles ont continué à jouer ensemble, affirmant une belle complicité artistique. Leur vécu personnel imprègne leurs chansons, dans une approche inclusive et profondément respectueuse des identités.
Une présence constante sur le terrain
On les a vues et entendues lors d’événements majeurs : Occupy Wall Street, Black Lives Matter, les rassemblements contre le School of the Americas, les congrès de l’Unitarian Universalist Church, ou les mobilisations pour le climat. Partout où la justice est en jeu, Emma’s Revolution répond présent. Leur chanson #IBelieveHer, écrite pendant l’audition de Brett Kavanaugh, en solidarité avec Christine Blasey Ford, a été diffusée sur Democracy Now! et a touché un public bien au-delà de la scène folk.
Un film en préparation : raconter pour transmettre
Aujourd’hui, Pat Humphries et Sandy Opatow préparent un projet de film documentaire retraçant leur parcours. Loin de toute glorification, le film s’annonce comme un témoignage sensible sur leur itinéraire de militantes, de musiciennes, de femmes. On y découvrira les coulisses de leur écriture, les raisons de leur engagement, leurs combats gagnés et perdus, et surtout cette foi inébranlable en la musique comme vecteur de changement.

We Are The Power : un chant pour aujourd’hui
Leur dernière chanson, We Are The Power, sortie en 2024, est un appel vibrant à la solidarité et à la résistance collective. Avec son refrain fédérateur, elle s’inscrit dans la lignée des grands chants militants. Dans un monde secoué par les conflits, les dérèglements climatiques et les inégalités, cette chanson rappelle que le pouvoir appartient toujours à celles et ceux qui s’organisent.
Une révolution douce mais déterminée
En plus de 20 ans de carrière, Emma’s Revolution a tissé une œuvre puissante, humble, sans concession mais profondément humaine. Leur musique n’est pas là pour flatter, ni pour divertir au rabais. Elle est là pour réveiller, pour réunir, pour réparer. Comme Pete Seeger avant elles, elles savent que les chansons peuvent changer le monde — une voix à la fois.
Site officiel : www.emmasrevolution.com
Le film retraçant leur carrière est en cours de production : https://emmasrevolution.com/the-film
Facebook : https://www.facebook.com/emmasrevolution
Instagram : https://www.instagram.com/emmas_revolution/?hl=fr
Youtube : https://www.youtube.com/user/emmasrevolution
Photos : Irène Young
Elles sont trois, elles sont bruyantes, brillantes, et elles débarquent dans le paysage musical québécois avec une verve et une audace qui ne passent pas inaperçues. Les Fatiquantes, c’est plus qu’un nom qui claque : c’est un manifeste en trois voix, un hymne à l’authenticité, à la camaraderie, et à la résilience en bottes de cowgirl.
Trois voix du Nord qui chantent fort et franc
Originaires d’Alma et de Chibougamau, deux villes du Saguenay–Lac-Saint-Jean où l’hiver est rude et les cœurs solides, Marianne Larouche, Marie-Lou Boutin et Bianca Turcotte se sont rencontrées au Collège d’Alma. C’est là, entre les murs d’un programme de musique, que les premiers accords de leur amitié artistique ont résonné. Loin d’être une amitié de surface, leur complicité s’est soudée au fil des projets, des scènes locales et des cafés tardifs. Une complicité qui transparaît aujourd’hui dans chacune de leurs harmonies. Après Alma, direction Québec et l’Université Laval, où elles approfondissent leur formation en chant jazz. Puis viennent les détours, les projets solos, les expérimentations. Mais comme souvent avec les vraies connexions, la vie les ramène ensemble. 2024 marque alors leur grand rendez-vous : celui de se retrouver pour chanter ce qui leur ressemble, ce qui leur fait du bien, ce qui les fait rire… et réfléchir.

Un nom qui ne demande pas pardon
Leur nom, Les Fatiquantes, pique la curiosité dès la première écoute. C’est un mot qu’on utilise au Québec avec tendresse ou agacement pour parler de celles qui dérangent, qui parlent trop fort, qui prennent trop de place. Bref, des femmes qu’on n’arrive pas à faire taire… et qui n’ont pas envie de se taire non plus. « On a souvent entendu qu’on était fatiquantes, raconte Marianne en riant. Trop franches, trop intenses, trop… présentes. Alors on s’est dit qu’on allait en faire une force. On assume. On est fatiquantes, mais on est là pour les bonnes raisons. » Le nom devient ainsi une revendication joyeuse : celle de prendre la place qu’on mérite, avec humour, énergie et une sacrée bonne dose d’autodérision.
Une première chanson qui dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas

Leur premier single, « Une bière », sorti le 28 juin 2024, donne le ton : un cocktail de lucidité et de légèreté, de colère douce et de rires complices. Portée par des guitares acoustiques, des harmonies vocales soignées et un texte aussi grinçant qu’attachant, la chanson raconte un ras-le-bol quotidien. Rien de dramatique, juste ce trop-plein de fatigue, de solitude, d’hiver qui s’éternise. Et cette envie simple, humaine, presque vitale : lever un verre avec quelqu’un, juste pour respirer un peu mieux. « On y chante la solitude, oui, mais aussi la lucidité, la résilience et le droit de souffler », explique Bianca. « Parfois, lever son verre, c’est déjà un pas vers demain. » La chanson est tout sauf larmoyante. Elle rit du spleen sans l’effacer, le transforme en énergie collective, en moment de partage et de fête. C’est là toute la magie des Fatiquantes : une capacité rare à jongler entre les émotions sans jamais tomber dans le cliché ni dans la prétention.
Du jazz aux racines redneck : un style bien à elles
Elles définissent leur univers comme franco-pop-redneck-acoustique-alcoolisé. Une étiquette volontairement provocante et floue, qui reflète bien leur désir de ne pas se laisser enfermer dans un genre. On y sent l’influence de Plume Latraverse, l’esprit festif des Cowboys Fringants, le mordant d’un Émile Bilodeau, mais avec cette touche féminine, vibrante et décomplexée qui leur est propre. Leur accent du Nord, qu’elles assument pleinement, fait aussi partie de leur signature. C’est une musique qui sent la neige fondue, les grands espaces et les bars du coin où on se connaît tous. Un Québec des régions, loin des clichés urbains, mais tout aussi moderne, drôle, lucide et créatif.
Un départ remarqué sur les planches
Révélées lors du Festival de la Chanson de Saint-Ambroise à l’été 2024, Les Fatiquantes ne sont pas passées inaperçues. Demi-finalistes et lauréates de cinq prix remis par des diffuseurs, elles ont conquis autant le public que les professionnels. Ce genre de démarrage, dans un milieu musical aussi riche que compétitif, est rare. Et il ne doit rien au hasard. « On n’est pas là pour faire joli ou pour plaire à tout le monde, ajoute Marie-Lou. On est là pour être vraies, pour faire rire, pleurer, danser… et peut-être fâcher un peu aussi. »

Et après ?
Le premier single n’est qu’un début. Déjà, des spectacles se préparent, des festivals les accueillent, des projets s’ébauchent. Un film documentaire retraçant leur parcours artistique et humain est en cours de développement, témoignant de l’intérêt croissant pour ce trio qui n’a peur ni du bruit ni du silence. D’autres chansons sont déjà en chantier, promettant une suite aussi festive qu’engagée. Les Fatiquantes ne cherchent pas à plaire : elles cherchent à être entendues. Et c’est peut-être pour ça qu’on les écoute.
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