jimagine.org est une association à but non lucratif c’est une plateforme innovante qui met en lumière et en relation des artistes, des particuliers, des professionnels, des associations et des collectivités locales. Grâce à ses initiatives uniques, elle favorise le développement d’une économie créative dans les communautés mal desservies.
Initiatives innovantes de jimagine.org
Les initiatives innovantes de jimagine.org visent à créer un réseau de professionnels et d’associations créatives, capables de partager leurs expériences et leurs ressources et de s’entraider dans leurs communautés respectives.
jimagine.org a développé une série d’initiatives pour soutenir sa mission. Il s’agit notamment des initiatives suivantes
- Mise en relation d’artistes, de professionnels, d’associations et de collectivités locales : jimagine.org fournit une plateforme permettant aux membres de se connecter et de collaborer entre eux. Grâce à cette plateforme, les membres peuvent trouver des opportunités pour créer et partager leur travail,
- Événements et ateliers : jimagine.org organise des événements et des ateliers, qui rassemblent des artistes, des professionnels, des associations et des autorités locales pour partager leurs expériences, leurs ressources et leurs idées.
Vous souhaitez soutenir l’association Jimagine plusieurs possibilités s’offrent à vous, en partageant ce post avec vos contacts, en vous inscrivant gratuitement sur jimagine.org, ou nous soutenir financièrement en faisant un don via Helloasso ou devenir adhérent de l’association Jimagine.
Merci d’avance on compte sur vous !
Lancé le 10 septembre 2018, jimagine.org se veut être le nouveau média avec une ligne éditoriale positive. L’objectif premier de ce site internet est de montrer qu’il existe en France de belles initiatives qui sont en manque terrible d’exposition médiatique. En rejoignant la communauté de jimagine.org , vous prouverez qu’un autre monde est possible.
jimagine.org est une association à but non lucratif c’est une plateforme innovante qui met en lumière et en relation des artistes, des particuliers, des professionnels, des associations et des collectivités locales. Grâce à ses initiatives uniques, elle favorise le développement d’une économie créative dans les communautés mal desservies.
Vous pouvez adhérez et devenir membre à l’association JIMAGINE pour 10 € par an :
ou en scannant le qr code suivant

- En devenant adhérent vous pourrez participer au développement de Jimagine.org
- De favoriser le développement d’une économie créative dans les communautés mal desservies
Seul on va plus vite ! ensemble on va plus loin !
Depuis son lancement en septembre 2018, jimagine.org s’est imposé comme un média à la ligne éditoriale positive. Son objectif principal est de mettre en lumière les belles initiatives françaises qui manquent cruellement d’exposition médiatique. Rejoindre la communauté de jimagine.org, c’est prouver qu’un autre monde est possible. En tant qu’association à but non lucratif, jimagine.org est une plateforme novatrice qui met en relation des artistes, des particuliers, des professionnels, des associations et des collectivités locales. Grâce à ses initiatives uniques, elle favorise le développement d’une économie créative dans les communautés mal desservies.

Les avantages d’être membre de Jimagine.org
En devenant membre de jimagine.org, vous bénéficiez de nombreux avantages :
- Participation au développement de Jimagine.org En adhérant à 10 euros par an sur jimagine.org, vous devenez acteur du développement de la plateforme. Vous pouvez contribuer à faire connaître les initiatives créatives et favoriser leur développement.
- Accès privilégié à des événements et des rencontres En tant que membre, vous avez accès à des événements exclusifs organisés par jimagine.org. Vous pouvez rencontrer des artistes, des professionnels et des personnes partageant les mêmes intérêts que vous.
- Mise en avant de vos propres projets créatifs En adhérant à jimagine.org, vous pouvez mettre en avant vos propres projets créatifs. La plateforme vous offre une visibilité et une audience pour partager votre passion et votre talent.
Comment adhérer à Jimagine.org ?
Adhérer à jimagine.org est simple et rapide. Vous pouvez procéder de deux manières :
- En ligne Vous pouvez adhérer en ligne en visitant le site web de jimagine.org. Il vous suffit de remplir le formulaire d’adhésion et de procéder au paiement sécurisé en ligne via Helloassociation pour 10 euros par an.
Pourquoi votre adhésion compte ?
En adhérant à jimagine.org, vous contribuez à soutenir l’économie créative et à promouvoir les initiatives locales. Votre adhésion permet de financer les actions de la plateforme et de continuer à mettre en lumière les projets créatifs qui méritent d’être connus. Chaque adhésion compte et chaque membre est un acteur clé du développement de jimagine.org.
Conclusion
Jimagine.org est bien plus qu’un simple média en ligne. C’est une communauté engagée qui se mobilise pour soutenir l’économie créative et donner une visibilité aux initiatives locales. En adhérant à jimagine.org, vous pouvez participer activement à cette mission et faire partie d’un mouvement qui prône un autre monde possible. Alors n’attendez plus, adhérez à 10 euros par an sur jimagine.org et soutenez l’économie créative dès aujourd’hui !
Issu d’une famille catholique de classe moyenne, il fait partie de la communauté germanophone des Sudètes. Les attentes envers le jeune Schindler, qui a fréquenté une école secondaire allemande et poursuivi des études d’ingénieur, sont qu’il suive le chemin de son père en prenant la direction de l’entreprise familiale spécialisée dans l’équipement agricole. Bien que certains de ses camarades de classe et voisins d’enfance soient juifs, il ne noue pas d’amitiés profondes ou durables avec eux. Comme beaucoup de jeunes germanophones de la région des Sudètes, il adhère au Parti allemand des Sudètes dirigé par Konrad Henlein, qui soutient activement l’Allemagne nazie et milite pour le démembrement de la Tchécoslovaquie ainsi que l’annexion des territoires sudètes au Reich. Lorsque la région des Sudètes est intégrée à l’Allemagne nazie en 1938, Schindler devient un membre officiel du parti nazi.

Peu après le début de la guerre en septembre 1939, Schindler, âgé de trente et un ans à l’époque, arrive dans la Cracovie occupée. La vieille ville, qui compte 60 000 Juifs, est le centre du Generalgouvernement, l’administration d’occupation allemande, ce qui la rend particulièrement attrayante pour les entrepreneurs allemands désireux de tirer profit des malheurs du pays conquis et d’amasser des richesses. Évidemment astucieux et relativement dénué de scrupules, Schindler semble prospérer dans cet environnement. En octobre 1939, il acquiert une ancienne usine d’ustensiles en émail appartenant à un Juif. Avec l’aide de conseils avisés d’un comptable juif polonais nommé Isaak Stern, il commence à bâtir sa fortune. Située en périphérie de Cracovie, la petite usine de Zablocie, qui débute par la production d’ustensiles de cuisine pour l’armée allemande, connaît une croissance rapide. En seulement trois mois, elle emploie déjà environ 250 ouvriers polonais, dont sept Juifs. À la fin de l’année 1942, elle est devenue une immense usine d’émail et de munitions, occupant près de 45 000 mètres carrés et comptant presque 800 employés, parmi lesquels se trouvent 370 Juifs du ghetto de Cracovie, établi par les Allemands après leur arrivée dans la ville.
Hédoniste et amateur de jeux, Schindler se met rapidement à adopter un style de vie extravagant, faisant la fête jusqu’à l’aube, se liant avec des officiers SS de haut rang et séduisant de charmantes Polonaises. Il ne paraît pas se différencier des autres Allemands arrivés en Pologne avec l’administration d’occupation et ses complices. Cependant, la seule caractéristique qui le distingue des autres opportunistes de cette période de guerre est l’humanité avec laquelle il traite ses employés, en particulier les Juifs.
Schindler n’a jamais manifesté de résistance idéologique envers le régime nazi. Cependant, son dégoût et son horreur grandissants face à la violence insensée de la persécution nazie à l’encontre d’une population juive sans défense entraînent une transformation inattendue chez cet homme d’affaires peu scrupuleux. Progressivement, son objectif égoïste de s’enrichir passe au second plan, derrière son désir irrépressible de sauver autant de Juifs que possible des mains des bourreaux nazis. Au final, il sera prêt, dans ses efforts pour assurer la survie de ses employés juifs durant la guerre, non seulement à dépenser toute sa fortune, mais aussi à mettre en péril sa propre vie.
L’outil le plus puissant dont dispose Schindler dans sa mission de sauvetage est le statut privilégié qui lui a été accordé par l’Inspection des armements militaires en Pologne occupée, permettant à son usine d’être considérée comme une « entreprise essentielle à l’effort de guerre ». Ce statut lui donne non seulement l’accès à des contrats militaires lucratifs, mais lui permet également de recruter des ouvriers juifs sous la juridiction de la SS. Lorsque ses employés juifs risquent d’être déportés à Auschwitz par la SS, il peut solliciter des exemptions en arguant que leur départ compromettrait gravement sa capacité à maintenir une production vitale pour l’effort de guerre. Il n’hésite pas à falsifier les documents, enregistrant des enfants, des femmes au foyer et des avocats comme s’ils étaient des ouvriers métallurgistes ou des techniciens, tout en cachant autant que possible les travailleurs non qualifiés ou temporairement incapables.
La Gestapo l’arrête à plusieurs occasions et le questionne concernant des allégations d’irrégularités et de favoritisme envers les Juifs. Néanmoins, Schindler persiste. En 1943, suite à la demande de l’ American Jewish Joint Distribution Committee, il se lance dans un voyage très périlleux à Budapest, où il rencontre deux membres de la communauté juive hongroise. Il leur fait part de la situation désespérée des Juifs en Pologne et aborde d’éventuelles solutions d’assistance.
En mars 1943, le ghetto de Cracovie est liquidé et tous les Juifs restants sont transférés vers le camp de travail forcé de Plaszow, situé à la périphérie de Cracovie. Schindler réussit à persuader le SS- Hauptsturmführer Amon Goeth, un homme impitoyable qui dirige le camp et qui partage ses habitudes de consommation d’alcool, de lui permettre de créer un sous-camp spécial pour ses travailleurs juifs sur le site de l’usine de Zablocie. Cela lui permet de garantir des conditions de vie relativement acceptables pour les Juifs, tout en ajoutant à leur alimentation déjà insuffisante, des provisions achetées au marché noir avec ses propres fonds. Le périmètre de l’usine est déclaré inaccessible aux gardes SS qui surveillent le sous-camp.
À la fin de l’année 1944, l’évacuation de Plaszow et de tous ses sous-camps est ordonnée en raison de l’avancée soviétique. Plus de 20 000 détenus, incluant des hommes, des femmes et des enfants, sont dirigés vers des camps d’extermination. Lorsque l’ordre d’évacuation est donné, Schindler, ayant contacté le département approprié du Commandement suprême de l’armée (OKW), réussit à obtenir l’autorisation officielle de poursuivre la production dans l’usine qu’il a fondée avec sa femme à Brunnlitz, dans sa région natale des Sudètes. L’ensemble des travailleurs de Zablocie, auxquels s’ajoutent discrètement de nombreux nouveaux noms provenant du camp de Plaszow, est censé être transféré sur le site de la nouvelle usine. Cependant, au lieu d’être envoyés à Brunnlitz, les 800 hommes, dont 700 Juifs, ainsi que les 300 femmes inscrites sur la liste de Schindler, sont redirigés vers Gross-Rosen et Auschwitz.
Lorsqu’il prend connaissance des événements, Schindler parvient d’abord à organiser la libération des hommes du camp de Gross-Rosen. Par la suite, il dépêche son secrétaire personnel allemand à Auschwitz afin de négocier la libération des femmes. Ce dernier réussit à obtenir la libération des femmes juives en s’engageant à verser 7 reichsmarks par jour pour chaque ouvrière. C’est le seul exemple connu dans l’histoire de ce camp d’extermination où un aussi grand nombre de personnes a été autorisé à quitter le camp en vie, alors même que les chambres à gaz fonctionnaient encore.
L’un des actes humanitaires les plus impressionnants réalisés par Oskar et Emilie Schindler concerne un groupe de 120 détenus juifs se trouvant dans un sous-camp d’Auschwitz appelé Goleszow. Ces prisonniers sont employés dans une carrière gérée par la SS, appartenant à la société « Terre allemande et travaux de pierre ». En janvier 1945, avec l’avancée des troupes russes, ils sont évacués de Goleszow et transportés vers l’ouest dans des wagons à bestiaux fermés, sans accès à de la nourriture ni à de l’eau. Au bout de sept jours de voyage éprouvant en plein hiver, les gardes SS finissent par arrêter les deux wagons à bestiaux, contenant leur précieuse cargaison humaine, aux portes de Brunnlitz. Emilie Schindler arrive juste à temps pour empêcher le commandant SS du camp de renvoyer le train. Oskar Schindler, revenu d’urgence au camp après avoir cherché des provisions à l’extérieur, peine à persuader le commandant de la nécessité urgente d’avoir les hommes retenus dans le train pour les faire travailler.
L’ouverture forcée des wagons dévoile une scène tragique. Les Schindler s’occupent des 107 rescapés, qui souffrent de graves gelures et sont extrêmement amaigris. Ils leur fournissent des soins médicaux et les assistent pour retrouver leur force, les aidant ainsi à revenir progressivement à la vie. Schindler s’oppose également au commandant nazi, qui souhaite incinérer les corps retrouvés gelés dans les wagons, et prend les mesures nécessaires pour qu’ils soient enterrés selon les rites juifs dans une parcelle de terrain acquise à proximité du cimetière catholique, spécifiquement pour cet usage.
Voici la version paraphrasée du texte :
Au cours des derniers jours du conflit, juste avant que l’armée russe n’entre en Moravie, Schindler réussit à retourner dans une zone de l’Allemagne sous contrôle allié. Le magnat industriel se retrouve sans ressources financières. Au fil des ans, des organismes d’aide juifs et des groupes de survivants lui fourniront un soutien modeste, contribuant à financer sa tentative d’émigration vers l’Amérique du Sud, qui s’avérera finalement vaine. Lors de sa visite en Israël en 1961, qui sera la première de ses dix-sept séjours dans le pays, 220 survivants, pleins d’enthousiasme, lui réserveront un accueil profondément émouvant. Il continuera à partager sa vie entre Israël et l’Allemagne. Après son décès à Hildesheim, en Allemagne, en octobre 1974, des survivants en larmes feront transporter son corps en Israël, où il repose depuis lors dans le cimetière catholique de Jérusalem. Sur sa tombe, une inscription sera gravée : « L’inoubliable sauveur de 1 200 Juifs persécutés ».
En 1962, un arbre a été planté en l’honneur de Schindler dans l’allée des Justes à Yad Vashem. Oskar et Emilie Schindler ont reçu le titre de Justes parmi les nations en 1993.
Parmi les artistes phares prévus pour ce concert figurent : Renaud, Gauvain Sers, La Rue Ketanou, Marcel et son orchestre, et d’autres.
Un grand nombre d’artistes seront en performance le jeudi 4 décembre afin de célébrer les 80 ans du Secours Populaire du Nord, parmi lesquels Renaud, Marcel et son orchestre, La Rue Ketanou et plusieurs autres.
Un événement spectaculaire pour un anniversaire mémorable ! C’est ce qui est prévu le jeudi 4 décembre au Zenith de Lille. Une grande célébration est mise en place pour commémorer les 80 ans du Secours Populaire du Nord. Renaud sera l’invité d’honneur de ce concert de soutien. Plusieurs autres artistes sont déjà confirmés, parmi lesquels Gauvain Sers, Noé Preszow, La Rue Ketanou, les Ogres de Barback, ainsi que Marcel et son orchestre. D’autres artistes devraient encore être annoncés avant la date de l’événement. La billetterie est ouverte : les billets sont disponibles au prix unique de 22 euros.

Les billets sont disponibles à un prix fixe de 22€ (C) Aucun(e)
Le Secours Populaire souligne ses diverses missions et son dévouement face aux situations d’urgence telles que la précarité, les désastres naturels et l’accès aux droits fondamentaux. L’organisation dispose de 73 antennes locales et de 4.000 bénévoles. La fédération du Nord est la plus grande de France.
Au sud-ouest de la ville, se trouvent les quartiers du Pont de Sèvres, du Trapèze et de l’île Seguin.
Cette ancienne zone industrielle concentrait la majorité des usines Renault, emblèmes de progrès industriel et symboles de luttes sociales..
Ce quartier, totalement réaménagé, s’est transformé sous le sceau du développement durable : construction de logements, de bureaux, de commerces, d’équipements publics de proximité, aménagement d’espaces plantés et de parcs.
Su l’île Seguin, la Seine Musicale accueille spectacles et concerts de notoriété internationale, tandis que l’art contemporain et le cinéma se préparent à investir le reste de l’Ile…




Sylvie Lefebvre
Pendant des décennies, une même histoire a été racontée dans les manuels scolaires, les musées et même dans l’imaginaire collectif : le chat domestique, discret compagnon des premiers agriculteurs du Proche-Orient, aurait suivi l’essor de l’agriculture il y a quelque 7 000 ans pour gagner progressivement l’Europe. Attiré par les rongeurs qui rodaient autour des réserves de grains, il se serait peu à peu rapproché des humains, amorçant une cohabitation appelée à devenir une complicité millénaire. Cette version, rassurante comme une fable bien rodée, vient pourtant d’être renversée. Une étude internationale publiée dans Science, fruit d’un travail colossal de génétique ancienne, révèle que le chat domestique n’a mis les pattes en Europe… qu’il y a environ 2 000 ans, soit plusieurs millénaires plus tard qu’on ne l’imaginait. Et, surprise supplémentaire : l’animal n’aurait pas été introduit depuis le Proche-Orient, mais via l’Afrique du Nord. Pour l’archéozoologue Bea De Cupere, de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, c’est un véritable changement de paradigme : » Nous devons réécrire le récit classique. Ce ne sont pas les premiers agriculteurs du Proche-Orient, mais des réseaux commerciaux ultérieurs autour de la Méditerranée qui ont amené le chat domestique en Europe. » À la clé : une nouvelle histoire, plus complexe, plus mobile, presque romanesque, de l’un des plus populaires animaux de compagnie.
Une origine plus récente, plus méditerranéenne
Le chat domestique moderne (Felis catus) est bien, comme on le savait, un descendant du chat sauvage africain (Felis lybica lybica). Mais les chercheurs ont longtemps cherché à déterminer plus précisément quand, où et comment cet animal a été apprivoisé puis dispersé. Les premières études liées à l’ADN mitochondrial avaient fait naître une hypothèse séduisante : les chats vivaient déjà aux côtés des premiers agriculteurs néolithiques, il y a 6 000 à 7 000 ans. De quoi construire un récit confortable : des humains stockent des grains → des souris arrivent → les chats suivent → la domestication commence. Or, la nouvelle étude de Claudio Ottoni (Université de Rome Tor Vergata), fondée cette fois sur l’ADN nucléaire — beaucoup plus précis — met cette théorie à terre. Les chats européens modernes ne présentent aucune parenté significative avec les lignées du Proche-Orient supposées avoir voyagé au Néolithique.
Ils descendent en réalité de populations nord-africaines, introduites en Europe seulement au cours des deux derniers millénaires.
Une révision profonde de l’histoire féline s’imposait.
Des os belges au cœur d’une enquête génétique planétaire
Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont comparé des données génétiques modernes avec l’ADN ancien extrait d’ossements provenant de 97 sites archéologiques en Europe et au Proche-Orient. Au centre de cette immense entreprise, un acteur inattendu : la Belgique. Grâce à son réseau international, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique a joué un rôle de « plaque tournante » dans la collecte et la vérification des échantillons. Parmi les fragments analysés, certains venaient directement de fouilles belges : du centre historique de Bruxelles (Parking 58) et de Tongres. À l’œil nu, ces os ressemblaient à n’importe quel fragment de chat sauvage ou domestique. Mais les techniques génétiques actuelles ont permis de trancher avec une finesse impossible il y a quelques années : » Les ossements archéologiques sont une véritable mine d’or « , explique Wim Van Neer, archéozoologue à l’Institut. » Ils recèlent des détails que la simple forme ou la taille ne peuvent révéler. Les petits os de Bruxelles et de Tongres contribuent aujourd’hui à reconstituer une histoire à l’échelle mondiale. «
C’est grâce à ces vestiges — souvent minuscules, parfois fragmentaires — que le puzzle de la dispersion du chat a pu être enfin reconstitué.

Deux vagues d’arrivée en Europe… toutes deux depuis l’Afrique du Nord
L’étude a mis en évidence au moins deux grandes vagues d’introduction :
1. Il y a 2 200 ans : vers la Sardaigne
Des chats sauvages d’Afrique du Nord-Ouest rejoignent la Sardaigne à l’époque antique. De cette introduction ancienne découle l’actuelle population de chats sauvages de l’île.
2. Il y a environ 2 000 ans : l’arrivée sur le continent européen
Une autre lignée, provenant d’une population nord-africaine encore mal localisée, atteint l’Europe méditerranéenne.
C’est elle qui constitue aujourd’hui la base génétique de tous les chats domestiques européens. Les chats européens sont donc plus proches des lignées nord-africaines que de celles du Levant.
L’Égypte : culte, commerce et chats voyageurs
Ce résultat s’inscrit dans une histoire plus large, où l’Égypte joue un rôle clé. La même équipe belge avait déjà mis en lumière l’importance des populations locales de chats en Haute-Égypte en découvrant, en 2014, une tombe exceptionnelle à Hiérakonpolis : deux chats adultes et quatre chatons enterrés ensemble vers 3 700 av. J.-C., l’une des plus anciennes preuves d’inhumation volontaire de chats. Plus tard, l’Égypte pharaonique élève les chats au rang d’animaux sacré, protégés et parfois momifiés, en lien avec le culte de Bastet. La densité de chats vivant au contact des humains est alors sans précédent.
Et puis, il y a la mer.
Les périodes d’intensification commerciale en Méditerranée coïncident de façon frappante avec les vagues génétiques identifiées. Les navires chargés de grains — donc de souris — embarquaient souvent des chats comme chasseurs indispensables, mais aussi peut-être comme compagnons valorisés pour leur rôle religieux ou symbolique. Ainsi, ce ne sont pas les premiers agriculteurs qui ont diffusé le chat… mais les navigateurs, commerçants et marins sillonnant la Méditerranée antique. Le chat domestique est, littéralement, un animal qui a voyagé par bateau.
Plusieurs berceaux, une même histoire : celle d’une cohabitation réussie
L’étude montre qu’il n’existe pas un seul « berceau » unique du chat domestique. Plusieurs régions d’Afrique du Nord semblent avoir contribué à sa domestication et à sa dispersion. Certaines lignées restent proches des chats sauvages ; d’autres sont à l’origine de nos compagnons modernes. Les chercheurs veulent désormais identifier plus précisément les populations d’origine, mais aussi comprendre comment les pratiques religieuses, les environnements écologiques et les routes commerciales ont convergé pour faire du chat l’un des rares animaux à avoir conquis la planète entière… sans jamais se laisser totalement domestiquer. Car le chat, même domestique, reste un animal à moitié sauvage : indépendant, opportuniste, profondément libre.
Une histoire à réécrire — et encore à compléter
Une chose est aujourd’hui sûre : L’histoire du chat européen ne commence pas dans un grenier à grains néolithique du Proche-Orient. Elle commence bien plus tard, et bien plus au sud, dans les paysages arides d’Afrique du Nord, sur les rives du Nil, dans les ports méditerranéens où des bateaux chargés de marchandises, de blé… et de souris levaient l’ancre presque quotidiennement. Au fil du temps, ces chats voyageurs, chasseurs de fortune, animaux sacrés ou simples passagers clandestins, ont gagné nos maisons, nos canapés et nos cœurs. Et grâce à quelques fragments d’os oubliés dans les sols de Bruxelles ou de Tongres, leur histoire se raconte aujourd’hui avec une précision nouvelle — et une humanité intacte.

Le prénom Maryam signifie « aimée » ou « cherie » en hébreu, évoquant des sentiments de tendresse et d’affection. Dans certaines interprétations, il est également associé à l’idée de rébellion ou de forte personnalité, en lien avec les récits bibliques de Miryam, la sœur du prophète Moïse.

1815. Jean Valjean sort du bagne, brisé, rejeté de tous.
Errant sans but, il trouve refuge chez un homme d’Eglise, sa soeur et leur servante.
Face à cette main tendue, Jean Valjean vacille et doit choisir qui il veut devenir.
Jean Valjean est né dans une famille pauvre.
Après avoir volé un morceau de pain pour nourrir ses neveux, il est condamné à cinq ans de bagne, puis, après plusieurs tentatives d’évasion, il purge une peine totale de dix-neuf ans.
A sa sortie de prison, il est rejeté par la société en raison de son passé de forçat.
Sylvie Lefebvre
Aimez vous les un les autres
Le commandement d’aimer les uns les autres comme Jésus nous a aimés trouve son origine dans le Nouveau Testament, précisément dans l’Évangile selon Jean, chapitre 15, verset 12. Jésus adresse cette exhortation à ses disciples lors de son dernier repas, également connu sous le nom de Dernière Cène. Ce moment est crucial car Jésus sait qu’il va bientôt être trahi et crucifié. Il choisit donc de laisser à ses amis les paroles les plus importantes, celles qui résument sa mission terrestre et sa vision pour l’humanité. En déclarant qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, Jésus illustre l’ultime sacrifice qu’il s’apprête à faire pour le salut de l’humanité.
La profondeur de ce commandement réside dans sa simplicité apparente. Jésus ne demande pas de démonstrations de foi grandioses, mais plutôt un engagement quotidien à l’amour et au service des autres. Il établit un modèle d’amour qui transcende les limites humaines et qui est accessible à tous, indépendamment de leur statut social, de leur richesse ou de leur pouvoir. En aimant les autres comme Jésus nous a aimés, nous sommes invités à manifester un amour inconditionnel, exempt de jugement et de préjugé, un amour qui accepte et embrasse les différences plutôt que de les rejeter.

Ce commandement biblique a influencé de nombreuses doctrines chrétiennes et a également trouvé une résonance dans d’autres traditions spirituelles et philosophiques. Il incite à une réflexion profonde sur la manière dont nous percevons l’amour et le sacrifice dans notre vie quotidienne. Dans un monde souvent divisé par des conflits d’intérêts personnels, ce rappel du message de Jésus nous pousse à recentrer nos priorités sur des valeurs altruistes et communautaires, favorisant ainsi une cohésion sociale et une solidarité bienveillante.
L’importance de l’amour dans les relations humaines
L’amour est souvent considéré comme le ciment des relations humaines. Il constitue le fondement même des interactions sociales et influence la manière dont nous percevons et traitons les personnes qui nous entourent. L’amour, sous ses différentes formes, est essentiel pour établir des liens durables et significatifs. Sans amour, les relations peuvent devenir superficielles et fragiles, manquant de la profondeur nécessaire pour surmonter les défis et les conflits.
Dans les relations familiales, l’amour est le fil conducteur qui unit les membres à travers les générations. Il est l’élément qui permet de surmonter les tensions et de renforcer les liens familiaux, même en présence de divergences d’opinions ou de conflits. Dans les amitiés, l’amour se manifeste par le soutien inconditionnel et la compréhension mutuelle. Ces relations sont souvent celles qui nous soutiennent dans les moments difficiles et qui partagent nos joies et nos réussites.
Dans le contexte amoureux, l’amour joue un rôle encore plus central. Il est à la fois passionnel et rationnel, mêlant le désir et le respect. Une relation amoureuse saine repose sur un équilibre entre l’affection, le respect et la communication. L’amour romantique, lorsqu’il est authentique, permet de construire une vie commune basée sur la confiance et le partage, contribuant ainsi à un épanouissement personnel et mutuel. En fin de compte, l’amour est une force unificatrice qui a le pouvoir de transformer les relations humaines et de créer un monde plus harmonieux.
Les différentes formes d’amour : agape, philia, eros
L’amour est un concept complexe qui se manifeste sous différentes formes, chacune ayant ses propres caractéristiques et significations. Dans la philosophie grecque, l’amour est généralement divisé en trois types principaux : agape, philia, et eros. Chacun de ces types d’amour joue un rôle unique dans nos vies et influence la façon dont nous interagissons avec les autres.
L’agape est souvent décrit comme l’amour inconditionnel, un amour qui se donne sans rien attendre en retour. Il s’agit d’un amour universel qui embrasse tous les êtres humains, indépendamment de leurs défauts ou de leurs actions. Cet amour est souvent associé à l’amour divin ou spirituel, car il transcende les besoins personnels et se concentre sur le bien-être des autres. L’agape nous pousse à agir avec générosité et compassion, et à voir la lumière dans chaque individu.
La philia, en revanche, est l’amour fraternel ou l’amitié. C’est un amour basé sur la réciprocité, la confiance et la compréhension mutuelle. La philia se développe souvent entre amis proches, collègues ou membres de la famille. Elle est nourrie par des expériences partagées et des intérêts communs. La philia est essentielle pour créer des réseaux de soutien et de solidarité, car elle repose sur des liens de confiance et de respect mutuel.
Enfin, l’eros est l’amour romantique ou passionnel. C’est l’amour qui attire les individus l’un vers l’autre sur le plan physique et émotionnel. L’eros est souvent associé à la passion et au désir, mais il peut également être une force créatrice qui inspire la créativité et l’expression personnelle. Bien que l’eros soit souvent intense et éphémère, il peut évoluer vers une forme plus stable et durable d’amour lorsqu’il est nourri par la compréhension et le respect.
Comment pratiquer l’amour au quotidien
Pratiquer l’amour au quotidien peut sembler un défi dans notre société moderne, où le rythme effréné de la vie quotidienne et les pressions extérieures peuvent souvent étouffer notre capacité à donner et à recevoir de l’amour. Cependant, il existe de nombreuses façons simples et pratiques d’incorporer l’amour dans nos interactions quotidiennes et de cultiver des relations plus profondes et plus significatives.
Une des premières étapes pour pratiquer l’amour au quotidien est de développer une écoute active. Prendre le temps d’écouter vraiment les autres, sans interrompre ni juger, montre que nous valorisons et respectons leurs pensées et leurs sentiments. L’écoute active favorise la compréhension mutuelle et renforce les liens de confiance, créant ainsi un environnement propice à l’amour et à l’empathie.
La gratitude est une autre manière puissante de manifester l’amour dans notre vie quotidienne. Exprimer notre reconnaissance pour les petites et grandes choses que les autres font pour nous renforce les relations et encourage un sentiment de connexion et de bienveillance. Un simple « merci » sincère peut avoir un impact significatif sur la manière dont les autres se sentent appréciés et aimés.
Enfin, prendre soin de soi est crucial pour être capable d’aimer pleinement les autres. Lorsque nous nous accordons du temps pour nous reposer, nous ressourcer et prendre soin de notre bien-être physique et mental, nous sommes mieux équipés pour donner de l’amour aux autres. Cultiver l’amour de soi nous permet de nous engager dans des relations plus saines et équilibrées, où l’amour peut s’épanouir naturellement.
Les défis de l’amour dans notre société moderne
Dans notre société moderne, l’amour est confronté à de nombreux défis qui peuvent compliquer son expression et sa pratique. Les pressions économiques, les exigences professionnelles et l’ère numérique sont autant de facteurs qui influencent notre capacité à établir et maintenir des relations amoureuses authentiques et durables.
L’un des principaux défis est l’isolement social, qui peut être exacerbé par notre dépendance croissante à la technologie. Les réseaux sociaux et les communications numériques ont transformé la manière dont nous interagissons, souvent au détriment des connexions humaines réelles. Le manque de contact physique et d’interactions en face à face peut créer un sentiment de solitude et d’aliénation, entravant notre capacité à donner et recevoir de l’amour de manière significative.
Les exigences professionnelles et le stress quotidien représentent un autre obstacle à l’amour. Dans un monde où la réussite professionnelle est souvent valorisée au-dessus des relations personnelles, il peut être difficile de trouver du temps et de l’énergie pour nourrir nos relations. Le manque de temps de qualité passé avec les êtres chers peut affaiblir les liens affectifs et créer des tensions, rendant difficile la cultivation d’un amour authentique et durable.
Enfin, les normes culturelles et sociales peuvent également influencer notre perception de l’amour et des relations. Les attentes irréalistes véhiculées par les médias et la culture populaire peuvent créer des pressions inutiles et des idéaux inaccessibles, nous empêchant de vivre des relations authentiques et épanouissantes. Surmonter ces défis nécessite une prise de conscience et un effort conscient pour prioriser l’amour et les relations dans nos vies, en cultivant des connexions réelles et significatives.
Témoignages d’amour inconditionnel
Les histoires d’amour inconditionnel sont souvent les plus inspirantes, car elles illustrent la capacité humaine à transcender les difficultés et à offrir un amour pur et désintéressé. Ces témoignages nous rappellent que, malgré les défis et les obstacles, l’amour véritable est toujours possible et peut transformer des vies de manière profonde et durable.
Prenons l’exemple de parents qui consacrent leur vie à prendre soin de leur enfant atteint d’une maladie incurable. Leur dévouement et leur amour inconditionnel pour leur enfant sont un témoignage puissant de la force de l’amour familial. En dépit des nuits sans sommeil, des visites médicales incessantes et des sacrifices personnels, ces parents continuent à offrir un amour infaillible, nourrissant l’espoir et la joie dans des moments de profonde difficulté.
Un autre exemple émouvant est celui des bénévoles qui consacrent leur temps et leur énergie à aider les moins fortunés. Leur engagement à servir les autres sans attendre de récompense en retour est une manifestation d’agape, l’amour universel. Qu’il s’agisse de distribuer des repas aux sans-abri ou de soutenir des initiatives communautaires, ces individus montrent comment l’amour peut être une force unificatrice qui transcende les barrières sociales et économiques.
Enfin, les relations amicales qui perdurent à travers les années et les épreuves sont des exemples poignants d’amour philia. Les amis qui restent présents malgré les distances géographiques, les changements de vie et les défis personnels témoignent de la profondeur et de la résilience de l’amitié véritable. Ils nous rappellent que l’amour fraternel, basé sur le respect et la compréhension mutuelle, est une source inépuisable de soutien et de réconfort.
L’amour et le sacrifice : comprendre la véritable signification
L’amour et le sacrifice sont souvent indissociables, car le véritable amour implique une disposition à se sacrifier pour le bien-être des autres. Cependant, comprendre la véritable signification du sacrifice dans le contexte de l’amour nécessite une réflexion approfondie sur ce que cela implique réellement.
Le sacrifice dans l’amour ne signifie pas se perdre soi-même ou renoncer à son propre bonheur. Au contraire, il s’agit de trouver un équilibre entre les besoins personnels et ceux des autres, en choisissant de donner de soi-même de manière consciente et volontaire. Le sacrifice dans l’amour est un acte de générosité qui émane d’un désir sincère de voir l’autre prospérer et s’épanouir.
Dans une relation amoureuse, le sacrifice peut se manifester par des gestes quotidiens de compassion et de soutien. Cela peut signifier mettre de côté ses propres désirs pour répondre aux besoins de son partenaire, ou être prêt à faire des compromis pour préserver l’harmonie de la relation. Ces sacrifices, lorsqu’ils sont réciproques et fondés sur le respect mutuel, renforcent les liens amoureux et contribuent à une relation épanouissante.
Dans un sens plus large, le sacrifice dans l’amour peut également se traduire par un engagement envers des causes plus grandes que soi. Que ce soit en dédiant du temps à des œuvres caritatives ou en défendant les droits des opprimés, ces actes de sacrifice illustrent comment l’amour peut être une force motrice pour le changement social et la justice. En fin de compte, le véritable amour est celui qui ne connaît pas de limites, prêt à donner de lui-même pour le bien des autres.
L’impact de l’amour sur la santé mentale et physique
L’amour ne se contente pas d’enrichir nos relations, il a également un impact profond sur notre santé mentale et physique. Les bienfaits de l’amour sur notre bien-être ne sont pas seulement anecdotiques, mais aussi appuyés par des recherches scientifiques qui montrent comment l’amour peut améliorer notre qualité de vie.
Sur le plan mental, l’amour est un puissant antidote contre le stress et l’anxiété. Les relations amoureuses et amicales offrent un soutien émotionnel qui peut atténuer les effets négatifs du stress quotidien. La présence d’un partenaire ou d’amis proches peut également renforcer notre résilience face aux défis, en nous fournissant un réseau de soutien sur lequel nous pouvons compter.
Physiquement, l’amour est associé à une meilleure santé cardiaque et à une longévité accrue. Les personnes qui entretiennent des relations amoureuses saines ont tendance à avoir une pression artérielle plus basse, un système immunitaire renforcé et un risque réduit de maladies cardiovasculaires. L’amour stimule également la production d’hormones du bien-être, comme l’ocytocine, qui favorisent une sensation de bonheur et de satisfaction.
L’amour est également un facteur clé dans le processus de guérison. Les personnes qui se sentent aimées et soutenues ont souvent des temps de récupération plus rapides après une maladie ou une intervention chirurgicale. Le sentiment d’être aimé et valorisé peut renforcer notre motivation à prendre soin de notre santé et à adopter des comportements sains, contribuant ainsi à un bien-être global.
vivre l’amour au-delà des mots
Vivre l’amour au-delà des mots implique un engagement authentique et constant à manifester cet amour dans nos actions quotidiennes. Cela nécessite de dépasser les simples déclarations verbales pour incarner un amour profond et sincère qui transforme nos relations et notre environnement.
Vivre l’amour signifie également être ouvert à la vulnérabilité, en acceptant que l’amour véritable implique parfois des risques et des incertitudes. C’est dans cette ouverture que nous pouvons réellement nous connecter aux autres et construire des liens significatifs et durables. L’amour, lorsqu’il est vécu pleinement, nous pousse à être la meilleure version de nous-mêmes et à inspirer les autres à faire de même.
Enfin, vivre l’amour au-delà des mots est un voyage continu, une pratique quotidienne qui requiert intention et attention. En cultivant l’amour sous toutes ses formes – agape, philia, et eros – nous pouvons créer un monde où l’amour est la norme, et non l’exception. En embrassant cet appel à aimer les uns les autres comme Jésus nous a aimés, nous pouvons véritablement transformer nos vies et celles de ceux qui nous entourent, un acte d’amour à la fois.
MENTON ET SON CITRON QUI FAIT PÉTILLER DE PLAISIR VOS PAPILLES !
Le citron de Menton, seul agrumes à bénéficier de la certification IGP depuis 2015, suscite la fierté des Mentonnais.
MAIS QU’EST-CE QUI LE DISTINGUE VRAIMENT ? UNE ÉPOPÉE FASCINANTE DEPUIS CINQ SIÈCLES
Ce fruit emblématique, au parfum unique et à la qualité gustative exceptionnelle, plonge ses racines au XVe siècle.
Grâce à un microclimat privilégié, les citronniers de Menton offrent des fruits très recherchés en Europe, attirant l’admiration de personnalités telles que la reine Victoria.
Son âge d’or s’étend du XIIIe au XIXe siècle, avec 35 millions de citrons exportés chaque année.
Le déclin commence à la fin du XIXe siècle à cause des maladies, du climat et de l’urbanisation.
Redécouvert dans les années 1990, il renaît grâce à des initiatives visant à réhabiliter sa culture.
Aujourd’hui, il est rare, incarnant l’histoire et la tradition de Menton.




UN ZESTE UNIQUE AUX ARÔMES INÉGALÉS
Le citron de Menton offre un goût plus sucré, des arômes intenses et une acidité modérée.
Sa chair procure une quantité de jus abondante.
Son écorce parfumée et granuleuse ne laisse aucune amertume en bouche et se croque telle une pomme !
Dans le citron de Menton, tout est bon !
MAIS POURQUOI CES CARACTÉRISTIQUES SI ALLÉCHANTES ?
Eh bien, pour résister au froid, ce citron se pare d’une richesse en sucre et en huile essentielle surpassant toutes les autres variétés : voilà son secret bien gardé !
LE FRUIT D’OR LABELLISÉ DEPUIS 2015 PAR UNE IGP
Le 2 octobre 2015, l’union européenne a reconnu la qualité exceptionnelle de ce fruit, attribuable à son origine géographique.
Seul citron français bénéficiant de l’ IGP, il doit être cultivé à moins de 7 km du bord de mer et sur une des cinq communes : Castellar, Gorbio, Roquebrune-Cap-Martin, Sainte-Agnès et Menton.
Le citron de Menton incarne l’authenticité, produit en quantitées limitées sur des terrasses appelées restanques, rendant toute mécanisation impossible.
+ d’infos sur :
À deux pas du centre-ville, dans un ancien bâtiment industriel reconverti, une nouvelle génération d’artistes se prépare. Ils ont entre 8 et 73 ans, viennent de Belgique, de France, du Luxembourg ou des Pays-Bas, et partagent la même conviction : la voix est un instrument, et comme tout instrument, elle s’apprend, s’entretient et se respecte. En trois ans, Enkivox puis Enki School ont réussi un petit tour de force : s’imposer comme un acteur majeur de la formation aux arts de la scène en Fédération Wallonie-Bruxelles. Leur secret ? Un cocktail inédit mêlant sciences médicales, techniques professionnelles de haut niveau et inclusion radicale.

Une pédagogie où la médecine rencontre la scène
Derrière Enki School, une idée simple, quasi révolutionnaire dans le milieu : « On ne chante pas avec son inspiration, on chante avec son corps. Et si on le comprend, on progresse sans se blesser. «
Celui qui martèle ce principe, Luca Corbo, n’est pas un inconnu dans le paysage culturel belge. Coach vocal depuis cinq ans, artiste de scène et pédagogue reconnu, il a bâti l’école autour d’une méthodologie profondément ancrée dans la physiologie, la posturologie et la psychopédagogie moderne.Pourquoi on respire de telle façon, comment une note se construit, où se situe la limite naturelle de la voix… autant de questions auxquelles les élèves trouvent des réponses grâce à un suivi scientifique rare en école artistique. Le Dr Lionel Lejeune, phoniatre au CHU de Liège, supervise les élèves dont la voix nécessite une attention médicale. Caroline Buckinx, kiné-posturologue de renom et fondatrice de K-Posturo, forme l’équipe à detecter les déséquilibres corporels qui, bien souvent, expliquent les difficultés vocales. “ Nous faisons ce que la médecine du sport fait pour les athlètes, mais appliqué à la voix “, résume Luca Corbo. Une approche qui séduit, rassure… et porte ses fruits.
L’inclusion, non comme un slogan, mais comme moteur de performance
Enki School aime bousculer les catégories. Là où d’autres institutions demandent à l’élève de s’adapter au cadre, l’équipe préfère adapter le cadre à l’élève. “ Les neurodiversités comme le TDAH ou l’hyperactivité ne sont pas des obstacles. Elles sont des caractéristiques à comprendre, à valoriser, parfois même des atouts sur scène “, explique Jordan Corsaro, directeur pédagogique et professeur. Ce positionnement assumé a attiré l’attention de la Ville de Liège, qui a décidé de soutenir l’école via ses services Culture, Diversité, Commerce et Aide Sociale. Une reconnaissance institutionnelle rare pour une structure aussi jeune. En début 2026, Enki School proposera d’ailleurs une formation spécialisée sur l’autisme en collaboration avec Autisme Liège ASBL. Une première en Belgique francophone dans le domaine du chant et de la comédie musicale.

Un succès mesurable : élèves, spectacles et reconnaissance publique
En trois ans, plus de 200 élèves ont été formés au sein d’Enkivox puis d’Enki School. Certains ont brillé dans des concours internationaux, d’autres ont foulé la scène de The Voice Belgique, d’autres encore ont simplement trouvé une passion ou renforcé leur confiance en eux.Les spectacles de l’année 2025 — En voix & En lumière et Puissantes — ont affiché complet dans la nouvelle salle de l’école. Les 85 avis publiés sur Google témoignent d’une satisfaction rarement vue dans le milieu : 4,9/5.Les élèves ne s’y trompent pas : “ Dès le premier cours, une révélation ! “, écrit une participante.
“ Ici, on apprend à respecter sa voix, pas à la mettre en danger “, ajoute un autre.
Une équipe d’experts pour une méthode unique
L’offre pédagogique d’Enki School repose sur un écosystème d’experts :
- Caroline Buckinx – posturologue et kinésithérapeute. Elle anime des Masterclass sur le lien entre posture et voix, et supervise la méthodologie globale.
- Dr Lionel Lejeune – phoniatre au CHU de Liège, spécialisé dans l’adaptation des exercices pour les voix fragiles ou atypiques.
- Carine Serano – comédienne, improvisatrice, spécialiste du long form. Elle renforce la dimension théâtrale, l’expressivité et la libération émotionnelle.
- Luca Corbo – coach vocal principal, créateur d’Enkivox, pilier de la pédagogie.
Chaque année, l’école organise également une conférence sur la phoniatrie au Yust Hotel de Liège. Les élèves se produisent régulièrement au Théâtre de l’Étuve, un rendez-vous désormais attendu.

Liège, nouveau pôle d’excellence pour les arts de la scène
“ Nous voulons éviter que les talents belges doivent s’expatrier pour recevoir une formation de haut niveau “, insiste Jordan Corsaro. Cette ambition se traduit dans des tarifs accessibles dès 14 €/heure, et une large gamme d’offres :
- cours de chant individuels,
- cours de chant collectifs en petits groupes,
- stages intensifs en comédie musicale,
- nouveaux cours de théâtre pour adolescents et adultes dès septembre 2025.
Ce cours de théâtre, dirigé par Carine Serano, proposera improvisation, création de personnages, diction et exploration émotionnelle. Un spectacle de fin d’année permettra de mettre en lumière le travail réalisé.
Une méthode éprouvée… jusque chez les stars internationales
Enki School aime rappeler que sa méthodologie ne sort pas de nulle part : elle a été testée, perfectionnée et validée auprès de grands artistes internationaux.
Respiration, placement vocal, justesse, expression émotionnelle, tessiture, développement du style personnel… tout est abordé avec rigueur, mais toujours dans un cadre bienveillant. L’objectif n’est pas de produire des clones, mais des artistes complets, singuliers et authentiques.
“ Vox in statera Corpus “ : la voix en équilibre avec le corps.
Enki School, plus qu’une école : une communauté
Dans les couloirs, on croise autant d’adolescents rêveurs que d’adultes en reconversion ou de seniors motivés par le plaisir d’apprendre. Chacun progresse à son rythme, soutenu par une équipe attentive et un groupe solidaire.Se lancer ici, c’est rejoindre une aventure collective où la technique rencontre l’émotion, où les différences deviennent des forces, et où l’excellence devient accessible. Et avec un nouveau spectacle prévu en juin 2026, la saison qui s’ouvre s’annonce déjà comme un tournant.
À Liège, Enki School n’est plus seulement une école : c’est un laboratoire artistique, un lieu d’inclusion, un pont entre la scène et la science. Un exemple rare d’innovation pédagogique dans un secteur souvent figé dans ses traditions. Si l’enseignement artistique devait avoir un futur, il ressemblerait peut-être à cela.
+ d’infos : https://www.enkivox.be/

Le monde de la musique baroque est en émoi : deux œuvres pour orgue, longtemps anonymes, viennent d’être définitivement attribuées à Johann Sebastian Bach. Conservées dans le fonds Fétis de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR), ces pièces – la Ciacona en ré mineur (BWV 1178) et la Ciacona en sol mineur (BWV 1179) – enrichissent désormais de deux numéros le catalogue officiel des œuvres de Bach (BWV). Leur première exécution publique, 320 ans après leur composition présumée, a eu lieu le 17 novembre à la Thomaskirche de Leipzig, lieu symbolique où Bach repose.
Un mystère élucidé après des décennies de recherche
La genèse de cette attribution remonte à plus de trois décennies. Peter Wollny, directeur du Bach-Archiv Leipzig, avait repéré dès les années 1990 ces deux chaconnes dans les manuscrits du fonds Fétis à la KBR. Mais ce n’est que récemment qu’il a pu finaliser l’authentification, en identifiant l’auteur des copies : Salomon Günther John, élève de Bach à Arnstadt, qui les aurait transcrites vers 1705. Selon Wollny, le style musical de ces œuvres, avec leur architecture contrapuntique, témoigne clairement d’un Bach très jeune, mais déjà très mûr : “ des caractéristiques que l’on ne retrouve chez aucun autre compositeur de son temps. “ Cette enquête s’inscrit dans le cadre du BACH Research Portal, un projet porté par l’Académie saxonne des sciences et des humanités, visant à rendre accessibles numériquement les archives de toute la famille Bach.

Une performance historique à la Thomaskirche
La première performance moderne de ces chaconnes a eu lieu le 17 novembre 2025, à la Thomaskirche (église Saint-Thomas) de Leipzig, dans un concert solennel orchestré par le Bach-Archiv. Présent lors de la cérémonie : le ministre d’État allemand à la Culture, Wolfram Weimer, ainsi que le maire de Leipzig, Burkhard Jung. L’organiste Ton Koopman, figure emblématique de l’interprétation baroque, a interprété ces œuvres inédites, redonnant vie à des pages musicales restées silencieuses pendant plus de trois siècles. Le concert a été retransmis en direct et mis à disposition à la demande sur les canaux du Bach-Archiv de Leipzig.
Le fonds Fétis à la KBR : un trésor redécouvert
Ces chaconnes avaient été conservées dans le fonds François-Joseph Fétis, une collection impressionnante compilée par le musicologue et compositeur belge (1784–1871), aujourd’hui à la KBR. Le fonds regroupe des manuscrits et imprimés musicaux précieux, couvrant une vaste période du XVe au XIXe siècle. Selon Marie Cornaz, conservatrice de la section Musique à la KBR, cette découverte renforce l’importance du fonds Fétis dans la recherche musicologique : “ un trésor immense … d’une importance majeure pour la recherche internationale “.
Une reconnaissance officelle : BWV 1178 et 1179
Avec cette attribution, le Bach-Werke-Verzeichnis (BWV) s’enrichit officiellement de deux nouveaux numéros. Selon Bach-Digital, la Ciacona en sol mineur (BWV 1179) est désormais référencée dans leurs archives, avec comme source principale le manuscrit du fonds Fétis (Ms II 3911 Mus). L’édition critique de ces œuvres a été confiée à la prestigieuse maison Breitkopf & Härtel, à Leipzig, qui publie les partitions et rend les œuvres accessibles au grand public.
Implications musicales et historiques
La découverte de ces deux chaconnes est bien plus qu’une simple curiosité d’archives :
- Musicalement, elle éclaire la jeunesse de Bach, alors organiste et enseignant à Arnstadt, offrant un témoignage inédit de sa créativité précoce. Des techniques variées – variations, fugues, lignes de basse — montrent déjà toute la richesse de son art.
- Historiquement, elle met en lumière l’élève Salomon Günther John, jusqu’ici peu connu, mais ici révélé comme un scribe important de l’œuvre de Bach. Wollny et ses collaborateurs ont notamment retrouvé une lettre de 1729 et un document officiel établissant l’identité et la relation entre John et Bach.
- Institutionnellement, la KBR gagne une reconnaissance renouvelée : son fonds Fétis démontre encore une fois son apport déterminant à la musicologie.
- Pour le public, grâce à Breitkopf & Härtel, ces chaconnes seront jouées, étudiées et enregistrées — elles pourraient rejoindre le répertoire organistique régulier.
Un moment de célébration pour le Bach-Archiv
Pour le Bach-Archiv Leipzig, cette découverte est un jalon majeur : l’institution fête en 2025 son 75ᵉ anniversaire. Sa mission — étudier, préserver et transmettre l’héritage de Bach — se trouve renforcée par cette nouvelle attribution, qui témoigne de l’importance des recherches archivistiques dans le monde musical contemporain. Peter Wollny n’a pas caché son émotion : “ Je cherchais depuis longtemps la pièce manquante du puzzle ; désormais le tableau est complet “, a-t-il déclaré lors de la présentation officielle, remerciant ses équipes et les bailleurs de fonds (gouvernement fédéral, Saxe, ville de Leipzig) pour leur soutien.
Conclusion : un écho d’un passé redécouvert
La redécouverte des Ciacona BWV 1178 et 1179 est un événement rare dans l’histoire de la musicologie. Plus qu’un ajout au catalogue, c’est un retour à la source d’un jeune Bach, un pont jeté entre la Belgique (KBR) et l’Allemagne (Bach-Archiv), entre les siècles. Ces œuvres, longtemps dormantes, retrouvent aujourd’hui leur voix — et avec elles, une part de l’âme d’un génie qui continue de fasciner.
Pour plus d’informations : www.bacharchivleipzig.de
KBR; Mont des Arts 28 1000 Bruxelles (Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h Fermé le lundi et les jours fériés
Visites du musée et visites guidées en néerlandais, français et anglais. Des offres pour les familles et le calendrier des activités sont disponibles sur le site www.kbr.be.

