What a wonderful world a été écrit en 1967 par Bob Thiele et George David Weiss.
Ce titre a été composé dans un moment de l’histoire américaine ou l’ambiance était très tendue. Les Etats-Unis sont en pleine Guerre du Viêt-Nam, et la ségrégation fait souffler un vent de révolte, avec comme climat la mort en 1968 de Martin Luther King. Ce titre était censé apporter un peu de paix et d’optimisme dans une période troublée
Les rumeurs disent que le morceau fut proposé dans un premier temps au crooner Tony Bennett, George David Weiss a toujours dit avoir écrit ce morceau pour Louis Armstrong, le seul artiste capable à s’adresser à tous les publics.
L’histoire dit qu’au moment d’enregistrer la chanson, Larry Newton, directeur du label ABC, était venu saluer Armstrong, nouvelle signature de son label. Quand il a appris que l’artiste enregistrait ce morceau, il a essayé de s’interposer, le trouvant trop lent et bien éloigné du dernier succès de Louis Armstrong, Hello Dolly!. Il a fallu donc sortir Newton du studio et l’enfermer dehors.
Sorti en 1967, le morceau ne connaît pas le succès, la faute à Larry Newton, qui a refusé de le promouvoir. Il s’en est vendu à peine 1000 copies dans tout le pays.
What A Wonderful World a été un véritable succès en Grande-Bretagne. Louis Armstrong fut ainsi le plus vieil artiste (il avait 66 ans à la sortie de ce single) à obtenir la première place des charts dans le pays.
Nous pouvons noter également les nombreuses reprises de What a Wonderful World comme celle de IZ en 1993 mis en musique au ukulélé
TRADUCTION WHAT A WONDERFUL WORLD –
J’aperçois des arbres verts
Des roses rouges également
Je les vois s’épanouir
Pour toi et moi
Et je me dis comme pour moi-même
« Quel monde merveilleux »
Je vois des cieux bleus
Et de blancs nuages
L’éclatant jour béni
La sombre nuit sacrée
Et je me dis comme pour moi-même
« Quel monde merveilleux »
Les couleurs de l’arc-en-ciel
Si jolies dans le ciel
Sont aussi sur les visages
Des passants
Je vois des amis se serrer la main
Se dire « comment vas-tu »
En réalité ils se disent « je t’aime »
J’entends des bébés pleurer
Je les vois grandir
Ils apprendront bien plus
Que je n’en saurai jamais
Et je me dis tout bas
Quel monde merveilleux
Je me dis comme pour moi-même
« Quel monde merveilleux »